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Credits image : Roger Starnes Sr / Unsplash

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Électro-Fusion : Quand Mitsubishi Branche ses Alliances

« Si tu ne peux pas battre tes concurrents… demande à Foxconn de te fabriquer leur voiture ! » Voilà le genre de conseil qu’on imagine circuler dans les couloirs de Mitsubishi ces temps-ci. Eh oui, plutôt que de passer la prochaine décennie à réinventer la roue – électrique ou pas – le constructeur japonais mise sur l’agilité et l’intelligence collective, façon “team work makes the dream work”.

En ce joli printemps 2024, Mitsubishi Motors fait tout sauf roupiller : le fabricant a officialisé un joli “memorandum of understanding” avec Foxtron Vehicle Technologies, le bras électrique du géant taïwanais Foxconn. L’objectif ? Sortir un modèle électrique flambant neuf, mais à la sauce OEM, à destination de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande dès la deuxième moitié de 2026. Foxtron n’est pas né de la dernière pluie : c’est la love story automobile entre Foxconn et Yulon Motor, un as du montage et de l’assemblage pour des marques comme Nissan. Oui, dans cette histoire, même les voitures semblent avoir des cousins éloignés un peu partout.

Mais attendez, ce n’est pas fini ! Chez Mitsubishi, on aime les alliances autant que les buffets à volonté. C’est donc tout naturellement que le groupe jap’ et Nissan n’hésitent pas à piocher dans leur partenariat à trois avec Renault. Les trois mousquetaires de la bagnole ont trouvé la parade anti-déficit d’innovation : rebadger les modèles électriques des uns et des autres selon les marchés. On prend un Nissan Leaf, on y colle un losange ou trois diamants selon la région, et hop, le tour est joué. On pourrait appeler ça du “rebranding réchauffé”, mais c’est diablement efficace.

Collaboration et badge swapping : la nouvelle recette secrète des constructeurs pour électrifier nos routes sans réinventer le moteur.

Donc, résumé pour ceux au fond de la salle : en Amérique du Nord, dès 2026, ce sera une Nissan Leaf siglée Mitsubishi. Pendant ce temps, Nissan distribuera un hybride rechargeable made in Mitsubishi – encore une belle histoire d’échanges. En Europe, même rengaine, mais avec les modèles Renault : Mitsubishi va transformer l’Hexagone et ses alentours en terrain de jeu des voitures électriques customisées. Qui a dit que les constructeurs japonais faisaient tout tout seuls ? La famille s’agrandit, et la planète EV aussi.

Si vous pensiez qu’acheter une voiture japonaise c’était s’offrir un concentré de technologie nippone pure jus, détrompez-vous. Derrière chaque logo, il y a parfois une longue chaîne internationale de deals, de joint ventures et d’accords de mariage industriel – et, manifestement, tout le monde adore ça. La mondialisation n’a jamais eu autant de chevaux fiscaux électriques.

Ne soyons pas dupes : sous les capots flashy des futurs modèles électrifiés, c’est un vrai bal des alliances stratégiques qui se cache. Les constructeurs s’échangeraient presque leurs plateformes et leurs batteries comme on échange des recettes de grand-mère. Entre Foxconn, Renault, Nissan et Mitsubishi, les frontières deviennent floues et les futures voitures ressemblent à une grande réunion de famille – où le badge sur la calandre change mais la recette reste souvent la même.

Allez, pour finir, une petite touche d’humour : avec toutes ces histoires de “rebranding” et de partenariats, on pourrait presque dire que, chez Mitsubishi, même l’innovation… est sous-traitée !

Source : Techcrunch

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