« Pourquoi traverser la route quand on peut demander à une IA de le faire pour vous ? » Si vous trouvez que l’horizon du progrès technologique est plus rapide que vos livraisons de pizza, OpenAI pourrait bien vous surprendre.
Ces derniers jours, la FDA – ce cher organisme qui décide si vos médocs finissent dans la pharmacie ou dans la corbeille – a taillé une bavette avec OpenAI, le fameux chef de file de l’intelligence artificielle. Sujet du jour : comment booster le marathon interminable de l’évaluation des médicaments avec un nouvel outil poétiquement baptisé cderGPT. Oui, même les agences gouvernementales surfent sur la vague des bots qui discutent mieux que nos ados au petit déj’.
Mais ce n’est pas tout, car dans cette série dont la Silicon Valley raffole, on retrouve – plot twist – des associés d’Elon Musk et de sa clique DOGE. Non, ce n’est pas le début d’une blague, c’est juste la réalité 2024 : des ingénieurs, un milliardaire excentrique et de l’IA, tous réunis autour d’une table en quête du médicament miracle… ou au moins d’un dossier traité avant la prochaine décennie.
Accélérer les tests médicaux, c’est bien ; garder des IA fiables, c’est encore mieux.
N’oublions pas que, selon Wired, la sauce OpenAI ne va pas transformer instantanément la poudre de pilule en remède magique. L’idée, pour l’instant, c’est de grappiller quelques mois (ou années !) à la toute dernière étape de la course. On reste donc loin des robots qui inventent le vaccin du futur entre deux codes de chatons rigolos.
C’est un secret de Polichinelle : développer un médicament, c’est comme regarder 12 saisons d’une série sans bouton « sauter le générique » — interminable. L’IA promet de mettre un boost sur la fastidieuse paperasse, mais avouons qu’on se demande encore comment elle va éviter de se tromper dans les résultats. Car oui, une IA reste une IA : aussi capable de génie que de confusion, parfois.
Ce mariage, plutôt osé, de la bureaucratie et de la haute technologie, a de quoi faire rêver… ou sourire, selon que vous soyez patient ou simplement curieux. Mais, rappelons-le, les plus belles inventions ont parfois commencé par des réunions improbables — et beaucoup de café.
En attendant le tout premier vaccin approuvé par un chatbot, on peut déjà parier que la digitalisation de la médecine n’a pas fini de nous donner… du fil à retordre.
Source : Techcrunch