« L’intelligence artificielle ne remplacera jamais un bon café… mais elle pourrait bien écrire la carte du bar plus vite que votre serveur préféré ! »
Attendez-vous à voir débarquer une nouvelle star dans le ciel déjà saturé des IA : Mistral Medium 3. Non, ce n’est pas un vélo ni une nouvelle pizza surgelée, mais bel et bien le dernier modèle d’IA de la jeune pousse française qui entend bien faire souffler un vent frais sur le marché. Les fondateurs de Mistral, qui ont visiblement aussi l’art de la priorisation, visent l’efficacité AVEC la performance, pour un prix défiant toute concurrence : 0,40 dollar les millions de tokens en entrée, 2 dollars à la sortie. De quoi donner des sueurs froides aux modèles plus onéreux comme Claude Sonnet 3.7 d’Anthropic…
Pour replacer l’échelle : un million de tokens, c’est 750 000 mots. Autrement dit, de quoi rédiger plusieurs thèses, ou pour les spécialistes, s’endormir dix fois sur Guerre et Paix. Mistral promet que son Medium 3, déjà en test auprès de banques, mutuelles et autres énergéticiens, réalise des prouesses sur des tâches techniques comme le codage ou les mathématiques. Et tout cela, sur le cloud de votre choix, du moment que vous avez au moins quatre GPU et un brin de curiosité (et que vous aimez son API, mais qui ne craquerait pas à ce prix ?).
Mistral a aussi su séduire de gros clients comme BNP Paribas ou AXA, et même lever la bagatelle de 1,1 milliard d’euros en fonds. Modèle efficace, startup bien financée… le scénario semble presque trop parfait pour être vrai !
Un vent de fraîcheur souffle sur l’IA, mais gare à l’effet boomerang des promesses trop alléchantes.
Évidemment, la compétition est rude : les Llama, Command A et autre DeepSeek V3 dorment d’un œil sur leurs benchmarks. Mais Mistral Medium 3 ne se contente pas de battre la concurrence sur le prix ou la polyvalence : il débarque également chez Amazon Sagemaker, et bientôt chez Azure et Google – à croire que les modèles français sont devenus le camembert de la tech mondiale, s’exportant partout et s’infiltrant dans toutes les apps.
Mais ce n’est pas tout : Mistral lance aussi « Le Chat Enterprise », son chatbot d’entreprise qui pourrait devenir le nouvel animal de compagnie numérique de vos réunions. Capable de dialoguer avec Gmail, Google Drive, SharePoint, et bientôt connecté à la norme MCP d’Anthropic (adoptée aussi par OpenAI et Google), Le Chat promet de centraliser vos montagnes de données avec le sourire — enfin, avec ce que l’on imagine être un sourire de chatbot.
Au final, si le succès et la hype sont au rendez-vous, Mistral va devoir confirmer sur la durée qu’elle ne vend pas que du vent. Après tout, même une brise innovante peut parfois finir en simple courant d’air… et dans la tech, passer du “waouh” à “mouais”, ça va souvent à la vitesse serveur.
Mais on ne va pas bouder notre plaisir : avec Medium 3, la startup prouve qu’en IA, ce n’est pas la taille qui compte… mais comment on mesure ses tokens !
Source : Techcrunch
