« Si tu veux jeter un pavé dans la mare, assure-toi que la mare n’est pas une filiale de Wall Street. » Voilà une leçon que Josh Raffaelli, investisseur star de la Silicon Valley et complice des aventures d’Elon Musk, semble avoir prise au pied de la lettre… en lançant carrément un procès contre son ancien colosse employeur, Brookfield Asset Management. Attention, l’ambiance n’est pas à la fête : on est plus proches du procès à grand spectacle que du pitch de startup branchée !
Mais qu’est-ce qui a bien pu fâcher notre ami Josh ? Selon lui, Brookfield a été plus doué pour masquer les pertes immobilières pendant la pandémie que pour cacher le goût du beurre salé en Bretagne. Il accuse carrément son ex-employeur de fraude et de corruption, rien que ça ! Du côté opposé du ring, Brookfield lève les bras, jure sur sa market cap qu’il n’a rien à se reprocher, et répète en boucle « Circulez, y’a rien à voir ». Bon, la situation est aussi tendue qu’un câble de SpaceX prêt à décoller.
Pour pimenter encore un peu l’affaire, notons que Brookfield a, il n’y a pas si longtemps, discrètement fermé l’unité de capital-risque dirigée par Raffaelli, pour verser les actifs restants dans une autre cuve d’investissement plus large. Selon Bloomberg, Raffaelli n’a pas digéré que Brookfield n’achète pas autant de parts de sociétés Muskiennes qu’il ne l’aurait pu – un peu comme si on lui avait promis un accès illimité au buffet, avant de tout ranger au frigo.
Bienvenue dans l’univers de la finance, où il faut parfois avoir plus d’estomac que de flair pour les affaires.
En lisant la plainte, on apprend que Raffaelli avait réussi à se réserver des tickets pour investir chez SpaceX, xAI, et The Boring Company. Le genre de places qui ne sont pas distribuées dans les paquets de chips ! D’ailleurs, c’est son fonds chez Brookfield qui a pesé lourd dans la balance lorsqu’Elon Musk a acheté Twitter (désormais X). Une histoire de gros sous, mais aussi d’égo – car dans la Silicon Valley, ceux qui investissent chez Musk ont toujours une place à la table de poker.
Derrière ce règlement de comptes qui ressemble à une partie d’échecs intergalactique, on retrouve le parcours tumultueux de Raffaelli : avant Brookfield, il était associé chez DFJ, ex-fleuron du capital-risque à l’américaine. DFJ avait notamment profité de l’expertise (et du chéquier) de Brookfield pour investir chez SolarCity, Tesla et SpaceX, bien avant que Musk ne devienne l’icône médiatique que l’on sait.
Alors, ce procès est-il la dernière tentative de Raffaelli pour remonter dans la fusée du succès, ou l’énième chapitre d’une saga où l’argent, la gloire et les égos sont les véritables moteurs ? L’histoire nous dira si ce lanceur d’alerte avait raison… ou s’il ne reste qu’un lanceur de confettis. Ce qui est sûr, c’est que comme souvent dans la tech, tout est beaucoup plus compliqué qu’une simple question de zéros sur un chèque.
En résumé, dans la jungle des milliards et des deals à rallonge, il vaut mieux savoir quand appuyer sur « eject » avant que le vaisseau ne parte en vrille. Sinon, on risque de finir non pas en étoile… mais en étoile filante.
Source : Techcrunch