« AI ou ne pas AI, telle est la question… surtout quand on découvre un changement dans les CGU à la sauce SoundCloud ! »
C’était un jour ordinaire, lorsque le web s’est réveillé dans une cacophonie digne d’une scène de free jazz. La raison de ce tapage ? Un discret ajout dans les Conditions d’Utilisation de SoundCloud, sorti en douce, tel un solo caché en fin d’album. Ce petit paragraphe affirmait que votre douce mélodie pouvait finir dans la cuisine des intelligences artificielles – sans crier gare, ni notification, ni solo de triangle. Ni une, ni deux, l’éthicien tech Ed Newton-Rex a tweeté la trouvaille, jetant une cymbale (et un doute) sur la sincérité de la plateforme.
Face à ce tollé, SoundCloud a vite tenté de jouer une note plus douce : « Promis, juré, on n’a jamais utilisé la musique des artistes pour entraîner de l’IA ! » Dans un communiqué à TechCrunch, la plateforme s’est défendue, expliquant que le texte servait juste à clarifier les cas où votre œuvre serait bercée par l’IA maison – par exemple pour vous recommander des playlists ou détecter les fausses notes (aka les fraudes). Pas question de voir vos créations partir en vadrouille chez Skynet (ou un concurrent avide) ! Pour rassurer tout le monde, SoundCloud a même sorti un badge “no AI” que chaque artiste peut arborer sur ses morceaux, comme un sticker “ne pas déranger” pour robots curieux.
Chez SoundCloud, transparence, contrôle des artistes et usage équitable restent… la clef de sol du contrat.
Pourtant, l’histoire n’est pas aussi linéaire qu’une partition de pop commerciale. Il y a quelques mois à peine, SoundCloud festoyait autour d’une panoplie de nouveaux outils boostés à l’IA : générateur de remix, création de beats, transformation de voix… de quoi donner à n’importe quel fan du “do it yourself” des ambitions de superproducteur dopé au machine learning. L’équilibre est subtil entre la promesse de démocratisation et le respect de l’œuvre originale… Un vrai casse-tête pour compositeur d’avenir !
La plateforme va-t-elle vraiment rester profondément « artist-first » ou succomber aux sirènes (synthétiques) de l’automatisation ? Pour l’instant, SoundCloud se veut rassurant, répétant que l’IA servira à soutenir les musiciens, pas à leur voler la vedette. Reste à voir, avec la frénésie de l’IA actuelle, si certains morceaux ne se retrouveront pas remixés contre leur gré dans la playlist d’une intelligence artificielle un peu trop enthousiaste — ou distraitement écoutés par ChatGPT entre deux requêtes !
En attendant, amis musiciens : surveillez vos échantillons, et vérifiez bien vos réglages. Parce qu’entre CGU qui veulent du bien et IA qui s’invitent à la fête, il vaut mieux prévenir que plaire… à Skynet. “AI, ai, ai” dirait le chanteur, s’il fallait rimer avec la tendance !
Source : Engadget