“L’économie, c’est comme un trampoline : parfois tu montes, parfois tu rebondis… et parfois tu te retrouves coincé entre deux ressorts.” Voilà qui pourrait résumer la dernière fantaisie boursière depuis que les États-Unis et la Chine ont opté pour un cessez-le-feu tarifaire, le temps d’un trimestre.
Imaginez une équipe de pompiers décidant de poser leurs lances à incendie et de s’offrir une petite pause lors d’un barbecue… sauf que, dans cette métaphore, les foyers d’incendie s’appellent « taxes douanières ». Principalement, les deux superpuissances se sont mis d’accord à Genève pour réduire joyeusement leurs taxes réciproques : côté US, on descend de l’altitude vertigineuse de 145 % à un plus modeste 30 %. Du côté de l’Empire du Milieu, on passe de 125 % à une brise de 10 %. De quoi donner le tournis aux calculatrices et aux traders de Wall Street !
Autant dire que les actions techno n’en ont pas dormi du matin : avant même que les marchés n’ouvrent, Temu et Alibaba trônaient avec près de 9 % de hausse. Les géants américains Apple, Amazon, Tesla, Nvidia, AMD et Meta (le club des « Acronymes en Folie ») n’étaient pas en reste, enflant de 5 à 6 % dans les échanges matinaux… de quoi rendre jaloux n’importe quel soufflé qui ne gonfle jamais autant lors du dîner familial du dimanche.
Ce qui brille un matin sur les marchés peut se transformer l’après-midi en mirage fiscal.
Mais ne rangez pas vos crayons et vos tableurs trop vite ! Cette trêve douanière a son revers : le fameux seuil « de minimis », qui permettait aux importations inférieures à 800 dollars de slalomer fièrement entre les taxes, reste sur la touche – aucun sursis pour ce petit malin. Bref, le match États-Unis–Chine se joue encore à coup de passes décisives (et de tacles tarifaires en douce), et la stabilité n’est pas pour demain…
Il y a donc un temps pour danser la valse de la hausse boursière, et un temps pour s’asseoir en tailleur sur la moquette des réalités fiscales. Pour nos chers investisseurs techno, ce matin euphorique pourrait n’être qu’un feu de paille (importée ou exportée, allez savoir !).
Parce que dans la jungle économique internationale, chaque « pause » ressemble fort à un interlude pendant lequel les négociateurs échangent chocolatines contre pains au chocolat, mais jamais trop longtemps… puis chacun reprend son cockpit tarifaire !
Bref, respirons tant que l’air est frais – mais gardez à l’esprit que sur Wall Street, la météo change bien plus vite que sur une application de météo française.
Et rappelons-le : en Bourse comme dans la cuisine, il faut surveiller la cuisson de près pour ne pas finir avec une hausse… qui retombe comme un soufflé !
Source : Techcrunch