« Quand on aime, on ne compte pas ! Sauf, peut-être, quand la facture de votre drone dépasse les 2000 €. » Voilà une vérité qui plane, tout comme le nouveau DJI Mavic 4 Pro qui vient tout juste de débarquer. Mais avant de vous envoler trop vite vers les boutiques, une petite turbulence : impossible (pour l’instant) de mettre la main dessus aux États-Unis. Eh oui, entre une guerre commerciale à la Trump et des menaces de bannissement façon série Netflix, DJI préfère prendre son temps avant de polliniser le marché américain avec son drone star.
Pourtant, côté technologies embarquées, c’est bien simple : le Mavic 4 Pro fait rougir la concurrence. Gimbal sphérique « Infinity », triple caméra, vidéo 6K à 60 images/s et 16 stops de plage dynamique – c’est plus que la plupart des caméras… et des films Youtube de chats combinés. Nouveau LiDAR tout droit sorti d’un film de science-fiction, autonomie qui donne des ailes (jusqu’à 51 minutes en vol !) et portée extrême : DJI montre qu’il est encore le roi du ciel.
En bonus, le Mavic 4 Pro apporte avec lui la manette RC Pro 2, qui se plie, se retourne et se fait si ergonomique qu’elle ferait presque oublier Netflix un vendredi soir. Plus de crainte de perdre les joysticks : ils disparaissent magiquement dès qu’on replie l’écran, genre David Copperfield version DJI. Et si vous êtes du genre à tourner vos vidéos pour TikTok, la caméra et l’écran basculent à la verticale en une seconde chrono. Show-off garanti sur les réseaux.
Le Mavic 4 Pro repousse les limites de l’innovation… mais sa disponibilité reste clouée au sol pour certains.
Côté design, on n’est pas sur une simple évolution du Mavic 3 Pro. Le drone prend (un peu) de poids, mais c’est pour mieux voler plus longtemps et s’aérer les bras : les hélices peuvent se ranger dans n’importe quel ordre, pratique pour les têtes en l’air (jeu de mots non contractuel). Question sécurité, DJI tape fort avec son capteur LiDAR planqué dans une aile, du jamais-vu à ce niveau, qui aide à éviter les obstacles la nuit. Même les chauves-souris n’en reviennent pas.
Niveau performances, accrochez-vous à vos hélices : 90 km/h en mode sport, 30 km de portée pour votre vidéo HD, une autonomie digne d’un road-trip. Ajoutez à ça une détection d’obstacles omnidirectionnelle (merci les six capteurs fisheye) et votre drone devient le meilleur copilote de vos aventures, même en forêt dense ou après la tombée de la nuit.
Mais ce drone n’est pas que musclé, il a aussi le regard aiguisé. Sa caméra Hasselblad 28mm de 100 mégapixels fait rougir Instagram : photos et vidéos sont d’une netteté affolante, même dans des conditions de lumière pourries. On trouve aussi deux téléobjectifs pour approcher les marmottes sans finir en bouillie sur Youtube. Seul petit regret : l’option ProRes 4:2:2 HQ des anciens modèles a disparu, snif pour les pros du montage.
En résumé ? Le DJI Mavic 4 Pro fait rêver les vidéastes, rassure les têtes en l’air et impressionne les voisins. Seuls petits nuages à l’horizon : son prix qui flirte avec la stratosphère et sa distribution mondiale qui attend son plan de vol. Moralité : en matière de drones, il ne suffit pas d’avoir la tête dans les nuages, encore faut-il pouvoir en redescendre avec un appareil dans la main.
En attendant sa venue officielle partout dans le monde, gardez l’œil (et le portefeuille) ouvert, car une chose est sûre : ce drone n’a rien d’un gadget… Sauf pour ceux qui aiment prendre leur envol – ou juste planer devant les specs !
Source : Engadget
