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Credits image : Marcela Laskoski / Unsplash

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SoundCloud ou SoundClown ? Quand l’IA fait danser les CGU !

« Les conditions générales, c’est souvent comme la Wi-Fi dans un festival : on clique, puis on oublie… jusqu’à ce que ça plante ! » Voilà qui résume bien la bourde commise par SoundCloud, le service préféré des artistes sanguins et des DJ insomniaques, en revoyant (encore !) ses CGU ces jours-ci. L’entreprise avait mis les pieds dans le plat avec un jargon sur l’intelligence artificielle si vague qu’il a affolé toute la toile, des bedroom producers jusqu’aux magnats du streaming. Même SoundCloud a fini par qualifier cette prose d’ »un peu trop large » — c’est dire le flou artistique.

Mais cette fois, SoundCloud a fait sa plus belle révérence. Le CEO Eliah Seton, sans doute lassé de voir son nom tagué sur X (ex-Twitter) en mode « Défense des artistes », a publié une lettre ouverte, main sur le cœur et changement de ton. La promesse ? Plus jamais, ô grand jamais, ils serviront votre voix, votre musique ou même votre « replica digital musical » à de vilains robots affamés… sauf si VOUS dites oui, via un bouton « j’accepte » (en majuscules, SVP). Place claire dans leurs nouveaux Termes : pas touche sans opt-in !

En fait, Seton jure sur tous les samples du monde que SoundCloud n’a jamais utilisé le moindre rythme ou la moindre montée de basse d’un utilisateur pour entraîner une IA. Pas question de donner de la matière à une intelligence qui voudrait rejouer, remplacer ou même parodier vos chansons sans vous demander gentiment. Cela vaut, promet-il, pour la musique, les voix, les paroles et tout ce qui ressemble de près ou de loin à du talent humain. On dirait presque une déclaration d’amour… juridique, mais d’amour quand même.

SoundCloud promet que vos morceaux ne finiront pas en douce chez Skynet sans votre signature en bas du contrat numérique.

Même si la société stricto sensu n’a jamais, selon elle, pactisé avec l’ennemi numérique, tout est parti d’une formulation suspecte dans une version précédente de leurs CGU. Début 2024, certains lecteurs soupçonneux ont repéré un passage mentionnant l’utilisation possible du contenu pour « informer, former, développer ou alimenter des technologies ou services d’intelligence artificielle ou d’intelligence machine ». On comprend que certains aient commencé à sortir les fourches (et les pitchforks, bien sûr).

SoundCloud, pour sa défense, rappelle que l’IA l’intéresse surtout pour dénicher LA perle parmi vos MP3 (et non pour fabriquer des clones de Daft Punk ou pour remplacer PNL par GPT). Déjà en 2022, ils avaient racheté Musiio, une start-up branchée IA pour améliorer la découverte musicale, jamais pour faire bosser les robots à créer du beat. Mais voilà, dans un monde où les IA aspirent tout sur leur passage façon Shazam sous amphétamines, qui ne serait pas un brin parano ?

Il faut dire que les géants de l’IA se montrent de moins en moins discrets : certains prétendent même que tout ce qui traîne sur internet peut servir de « fair use », musique comprise. Du coup, tout update suspect dans les CGU ressemble fort à un mauvais remix légal.

Alors, rassurez-vous : SoundCloud joue franc jeu — du moins pour l’instant. Mais comme on dit dans le milieu, l’erreur est humaine… mais l’intelligence artificielle, elle, n’oublie jamais ! À bon entendeur, beatmaker, salut !

Source : Engadget

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