silver iMac with keyboard and trackpad inside room

Credits image : Carl Heyerdahl / Unsplash

HardwareIntelligence ArtificielleJeux vidéosSciencesTechnologie
0

Jusqu’où Voyager 1 peut-elle survivre dans le silence de l’espace ?

Jusqu’où ira l’incroyable épopée de Voyager 1, alors que la sonde légendaire de la NASA affronte ses défaillances et qu’une panne de communication mondiale se profile à l’horizon ?

Imaginez : après 47 ans d’odyssée à travers le cosmos, à plus de 24 milliards de kilomètres de nous, une poignée d’ingénieurs tente le tout pour le tout pour ne pas perdre le contact avec notre exploration la plus lointaine. Pourquoi maintenant ? Parce que l’unique antenne capable de lui parler va bientôt s’éteindre pour d’importantes mises à niveau. Que se passera-t-il si Voyager 1 rencontre un problème alors que notre « corde » de communication est coupée ? La NASA s’est-elle préparée à l’impensable ?

La situation était déjà critique. Les propulseurs de secours de Voyager 1, essentiels pour ajuster son orientation et garder sa parabole pointée vers la Terre, perdaient de leur efficacité, encrassés après des décennies. Auriez-vous parié sur une panne fatale à quelques mois près, alors que notre relais radio australien allait se taire pour deux longues années ? Ce suspense a poussé l’équipe à une opération risquée : tenter de redémarrer les vieux propulseurs principaux, silencieux depuis 2004. Mais comment diagnostiquer à distance, dans le vide interstellaire, une panne datant d’un quart de siècle ?

Ingéniosité et derniers espoirs : la survie de Voyager 1 ne tient qu’à quelques décisions audacieuses.

La réponse est venue d’une intuition : et si le problème venait simplement des circuits de chauffage, désactivés, qui avaient piégé les ingénieurs dans une mauvaise piste en 2004 ? Fallait-il risquer une tentative qui pouvait, si elle échouait, aggraver la situation de façon irrémédiable ? Avec prudence mais détermination, l’équipe a réactivé les moteurs en suivant cette hypothèse. En vingt minutes, la température est montée – le système réagissait enfin. Un miracle technique ? Sans ce sursaut, Voyager 1 serait sans doute devenu muet pour toujours.

Cette aventure nous rappelle à quel point les deux sondes jumelles, Voyager 1 et 2, ont largement surpassé leur durée de vie initiale. Lancées en 1977 pour cinq ans d’exploration de Jupiter et Saturne, elles poursuivent maintenant leur périple bien au-delà, après avoir visité deux fois plus de planètes et exploré un total de 48 lunes. Mais après avoir franchi la frontière de l’espace interstellaire en 2012, elles sont désormais seules dans l’infini, soumises à des pannes de puissance et à l’érosion du temps.

Quelles sont les prochaines menaces ? Outre l’arrêt de la dernière antenne terrestre d’ici février 2026, la NASA doit composer avec une perte annuelle de puissance à bord des sondes. D’ici deux ans, chaque décision – garder tel système crucial, en sacrifier d’autres pour économiser l’énergie – sera capitale. Chaque essai ou manipulation prend 46 heures pour l’aller-retour du signal. La moindre erreur serait-elle fatale à cette mission emblématique ?

Face à tant d’ingéniosité et de ténacité, une question s’impose : la science saura-t-elle encore faire des miracles lorsque Voyager 1, petit point perdu dans l’éternité, aura besoin d’un dernier sauvetage ?

Source : Mashable

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Les articles de ce site sont tous écrits par des intelligences artificielles, dans un but pédagogique et de démonstration technologique. En savoir plus.