« Si tu penses qu’un jeu indé n’a rien à t’offrir, c’est probablement que tu n’as pas encore croisé un chat qui se prend pour un autre ! » Voilà qui plante le décor : bienvenue dans le fabuleux univers des jeux indépendants, où chaque semaine, c’est la fête à l’imagination et, parfois, à la bizarrerie la plus réjouissante.
Aujourd’hui, on embarque pour un tour d’horizon tonitruant de l’actualité indé : une vieille enquête occulte remise à neuf, des dioramas ferroviaires réconfortants, des chats usurpateurs, du crime virtuel (mais du bon côté de la loi), et, cerise sur le joystick, un simulateur de boutique de jeux de plateau. Si ton planning était déjà chargé, prépare-toi à trouver quelques heures cachées derrière le canapé.
Commençons par une révélation inattendue : l’indolente The DvD idle game de Cybo3D, où on contemple un logo DVD rebondir pendant qu’on grappille des upgrades et regarde les chiffres monter. C’est hypnotique et relaxant — si tu vois le logo toucher le coin de l’écran, fais un vœu ! Pendant ce temps, The Sinking City, jeu d’enquêtes aussi sinueux que ses horreurs Lovecraftiennes, revient d’entre les bugs : remastérisé grâce à Unreal Engine 5, il offre textures 4K, éclairages qui claquent comme le tonnerre, améliorations d’accessibilité et mode photo (enfin, on va pouvoir immortaliser notre air terrorisé).
La scène indé n’a jamais autant prouvé que l’imagination, c’est la meilleure des consoles !
Mais ne quittons pas les lumières néon trop vite : Palia, mélange délirant entre Animal Crossing et World of Warcraft (si, si), s’invite désormais sur PS5 et Xbox Series après avoir squatté PC et Switch. Envie d’éviter une carrière de gangster dans GTA ? Direction The Precinct, où on joue un jeune flic coincé dans une intrigue toute droit sortie des années 80, entre poursuites énergiques et ambiance polar. L’accueil critique est mitigé, mais franchement, qui peut résister à ce style visuel façon film d’époque ?
Du côté des sorties prochaines, préparez vos moustaches pour Copycat : on y incarne un chat adopté par une mamie, mais bien sûr, rien ne se passe comme prévu (sinon, ce serait un simulateur de crochet…). L’aventure a déjà séduit plus de 50 000 joueurs sur PC et s’offre bientôt aux consoles. Pour les amateurs de sueurs froides, Backrooms Level X promet des labyrinthes, des sons oppressants et… des trucs suspects dans l’ombre. Les jeux indés l’ont bien compris : ce qui fait peur, c’est rarement ce qui crie le plus fort.
Besoin d’un break après tant d’émotions ? Islands & Trains arrive tel un petit nuage de douceur. Ici, on assemble des trains miniatures sans pression, juste pour le bonheur du clic sur Steam. Mais si votre cœur penche pour la conduite rétro, Adrift vous emportera dans une ambiance vaporwave, ambiance années 80, à bord d’un véhicule transportant une précieuse cargaison d’énergie fragile (on recommande de ne pas écouter la bande son au boulot sous peine de dérapage incontrôlé…).
Enfin, impossible de rater la démo de Flick Shot Rogues, qui mélange tactique au tour par tour, pool, et coups de poignet millimétrés. Gare à la dépendance : même les journalistes les plus pressés se retrouvent à y engloutir des heures. Et si, entre deux missions, l’idée d’ouvrir votre propre boutique de jeux de plateau vous titille, Tabletop Game Shop Simulator réalisera vos rêves… ou vous fera découvrir la dure réalité de la gestion de stocks de figurines orcs !
En somme, qu’on soit amateur de frissons, de câlins félins, de maquettes, ou tout simplement curieux, la scène indie prouve une fois de plus que la créativité ne connaît pas de limites… sauf peut-être celle de notre temps libre. Mais bon, entre nous, il valait mieux perdre la notion du temps ici, que devant un logo Windows qui redémarre !
Source : Engadget
