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Credits image : KBO Bike / Unsplash

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Le Heybike Alpha va-t-il vraiment bouleverser le marché du vélo électrique abordable ?

Peut-on vraiment trouver un vélo électrique tout-terrain et performant sans ruiner son portefeuille ? C’est la question que nous nous sommes posée en testant le tout dernier Alpha de Heybike. Alors que le marché des e-bikes explose, comment un modèle venu de Chine parvient-il à séduire les citadins comme les amateurs de grands espaces, et à ce prix-là ?

L’Alpha se distingue d’emblée par un moteur central doté d’un capteur de couple, une rareté sur des modèles à moins de 2 000 €. Mais cela suffit-il à offrir une expérience de conduite naturelle et puissante tout en s’adaptant aux exigences du quotidien ? Pédalage assisté, accélérateur, mais aussi un dérailleur manuel classique : l’Alpha promet souplesse et plaisir – mais que cache cette polyvalence ?

À l’essai, le vélo étonne par la fluidité de l’assistance jusqu’au cinquième niveau, et par une batterie dont l’autonomie impressionne, flirtant avec les 100 % même après plusieurs trajets et côtes raides. Le secret résiderait-il dans le système Galaxy eDrive « maison », doté selon Heybike, d’un frein régénératif qui boosterait l’autonomie de 8 % par rapport à la concurrence ?

Heybike Alpha défie les codes du e-bike abordable, mais la qualité suit-elle le rythme ?

L’Alpha se convertit aisément en vélo cargo, grâce à son porte-bagages solide, capable d’emmener 400 livres de provisions ou de nourriture. Pour autant, ses 71 livres et ses pneus de 26 x 4 pouces correspondent-ils vraiment aux besoins des livreurs ou des familles urbaines ? Sur le terrain, le vélo encaisse les irrégularités du bitume new-yorkais et les sentiers de campagne, la suspension hydraulique avant faisant le gros du travail.

Mais tout n’est pas parfait. Le montage initial, guidé par un QR code, s’avère fastidieux pour les novices. Une batterie récalcitrante à retirer, des pièces mal vissées lors de la réception, et une sonnette surpuissante qui risque plus d’effrayer que d’alerter – est-ce le prix à payer pour un tarif low-cost ? Ajoutez une application mobile limitée qui ne permet même pas d’allumer le vélo à distance… Le confort numérique est-il à la hauteur de l’expérience physique ?

Autre point faible, la question des couleurs : plus qu’un large éventail, c’est le choix binaire. Step-through en blanc, step-over en noir – est-ce suffisant pour les amateurs de personnalisation ? Sans parler des clignotants, rangés parmi les gadgets que l’on oublie vite d’utiliser…

Au final, le Alpha de Heybike livre une prestation remarquable pour son prix, là où d’autres modèles affichent souvent des tarifs doublés pour des spécifications semblables. Toutefois, des failles dans l’assemblage et le service client, pointées notamment sur Reddit, pourraient refroidir certains utilisateurs sur le long terme. Des économies immédiates peuvent-elles se transformer en tracas futurs ?

Alors, à l’heure où les droits de douane et l’origine chinoise risquent d’alourdir la facture, la question demeure : le marché européen et américain est-il prêt à faire confiance à Heybike pour réinventer les règles du vélo électrique tout terrain ?

Source : Techcrunch

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