« Pourquoi les robots n’ont-ils jamais peur de prendre le volant ? Parce qu’ils n’ont jamais passé le permis ! »
Oubliez les bouchons du périph’ et les chauffeurs bavards : Atlanta s’apprête à devenir le nouveau terrain de jeu des robotaxis. Grâce à la collaboration entre Waymo et Uber, certains chanceux tirés d’une mystérieuse liste d’attente vont bientôt tester ce service futuriste, avant même que le grand public ne puisse dire « Self-driving, please ! » prévue pour cet été.
Le concept est simple : des clients triés sur le volet recevront une notification sur l’appli Uber et, histoire de leur faire oublier qu’ils viennent de monter dans une voiture sans conducteur, une prime de 10 $ en crédits Uber leur sera offerte après leur première virée robotisée. Bonne route, et oubliez le pourboire au robot !
Pour l’instant, Atlanta est seulement la deuxième ville à goûter à ce cocktail d’intelligence artificielle et de roues après Austin, mais qui sait, la conquête du monde n’est jamais bien loin. Comme souvent avec la technologie, il vaut mieux commencer petit : la zone de test couvrirait d’abord 65 kilomètres carrés, de Downtown à Buckhead en passant par le quartier de Capitol View. La ville va donc prendre un (petit) air de science-fiction… À condition d’être dans le bon quartier, et d’adorer tester les nouveautés.
Les taxis de demain s’appellent Jaguar I-PACE… et vous n’oublierez plus jamais de dire bonjour au “conducteur”.
Mais ne croyez pas que tout est si simple derrière ce coup d’accélérateur technologique. D’un côté, Uber se charge de la logistique de ces robots roulants, de la recharge à la propreté, sans oublier l’entretien façon F1 (ou aspirateur Roomba, c’est selon). De l’autre, Waymo reste le cerveau de l’opération, surveillant les données, la sécurité, et aidant les passagers perdus… enfin, ceux qui parlent au pare-brise en espérant une réponse humaine.
L’alliance entre Uber et Waymo court depuis l’automne dernier, quand ils ont décidé de faire route commune à Austin et Atlanta – et surtout d’offrir à leurs utilisateurs un accès aux Jaguars autonomes, mais uniquement via l’application Uber. Exit donc l’idée de choper un robotaxi qui passait par là en lui faisant signe avec la main.
Alors, science-fiction ou réalité ? Ce qui est sûr, c’est qu’en croisant une voiture vide dans Atlanta, la prochaine fois, n’y voyez pas un fantôme… mais un chauffeur qui bosse vraiment sans lever le petit doigt. Finalement, à défaut d’un fromage, on aura peut-être bientôt tous notre part de Jaguar intelligente sur la route !
Source : Techcrunch