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Credits image : Alexander Sinn / Unsplash

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Je code donc j’IA : Mistral dévoile Devstral et bouscule la compile-étition

« Rendre le code plus simple ? Facile ! Il suffit d’ajouter de l’IA, remuer, et attendre que ça compile. » C’est dans cet esprit (mi-sérieux, mi-mystique) que la startup française Mistral vient de présenter Devstral, sa toute nouvelle intelligence artificielle spécialisée dans… le code, bien évidemment ! On croirait presqu’ils cherchent à détrôner Stack Overflow dans le cœur des développeurs insomniaques (courage, l’équipe Stack : le Ctr+V ne mourra jamais).

Devstral, c’est un peu la rockstar open-source du moment, puisque Mistral a eu la bonne idée de la proposer sous licence Apache 2.0 : traduisez, « faites ce que vous voulez, même commercialement » ! En s’associant pour l’occasion à All Hands AI, Mistral affirme que sa création surpasse les modèles ouverts populaires comme Gemma 3 de Google ou DeepSeek V3 sur certains benchmarks de compétences en codage. Du défi et, surtout, du fun à l’horizon pour qui aime la compétition binaire.

Mais trêve de benchmarks et de tableaux de scores, Devstral revendique aussi un super-pouvoir : explorer de gros projets logiciels, éditer plusieurs fichiers d’un coup et, cerise sur le clavier, fonctionner sur une simple carte Nvidia RTX 4090 ou un Mac avec 32 Go de RAM… Pratique pour ceux qui n’ont pas envie de vendre un rein pour louer du cloud. Bref, de quoi déployer son agent IA sur son bureau comme sur une plage, sans prise de tête.

Devstral promet la liberté du code… mais la réalité, c’est que l’IA ne remplace pas encore (tout à fait) le cerveau humain.

On ne va pas se mentir : si ces assistants IA ont le vent en poupe (vous avez vu le buzz JetBrains, Google, Windsurf, OpenAI, tous lancés dans la bataille du code généré par machine ?), ce n’est pas toujours pour la beauté du code. Car le revers de la médaille, c’est que ces modèles d’IA restent parfois un peu… brut de décompilation. Oui, ils boostent la productivité, mais ils ont aussi l’art de glisser quelques jolies failles de sécurité entre deux accolades. Pourtant, les développeurs foncent : selon une étude de Stack Overflow, 76 % d’entre eux utilisaient ou envisageaient d’utiliser l’IA en 2024.

Petit rappel historique au passage (mais rapide, promis) : Mistral s’est déjà aventuré sur le terrain avec Codestral, mais sous une licence pour le moins… restrictive. Impossible de l’utiliser pour développer en entreprise. Devstral corrige le tir et se veut cette fois en « recherche preview », accessible via API Mistral ou plateformes comme Hugging Face. Côté tarifs : 0,1 $ par million de tokens d’entrée et 0,3 $ pour la sortie. Une bouchée de pain, sauf si vous tapez tout « Guerre et Paix » en entrée.

Mais attention, Devstral n’est aujourd’hui qu’un « petit » modèle (24 milliards de paramètres tout de même), en attendant la version mastodontesque prévue bientôt par Mistral. L’entreprise enchaîne d’ailleurs les annonces : chatbot Le Chat, appli mobile, intégration Gmail/Google Drive – on dirait bien que l’IA made in France veut envahir notre quotidien… et nos serveurs.

À croire que chez Mistral, la météo du mois, c’est tempête de nouveautés : Le Chat Entreprise, Mistral Medium 3… et maintenant Devstral. De quoi donner quelques cheveux blancs à OpenAI, Google et consorts. Mais comme souvent avec l’IA, derrière les promesses se cachent encore des bugs… Et n’oubliez pas, en programmation comme en IA : « Il y a toujours une autre exception qui va (dé)pointer. »

Source : Techcrunch

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