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Credits image : Nik / Unsplash

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Les robots vont-ils bientôt simuler l’émotion humaine pour mieux nous comprendre ?

Peut-on réellement enseigner les émotions à des robots ? Cette question, autrefois réservée à la science-fiction, semble désormais trouver écho dans le travail surprenant de Teddy Warner, jeune prodige de 19 ans et fondateur d’Intempus. Pourquoi vouloir rendre les machines plus humaines, et que risquons-nous à brouiller la frontière entre émotions réelles et simulées ?

Derrière Intempus se cache une ambition : doter les robots, non pas d’expressions faciales sophistiquées, mais de mouvements corporels évocateurs, afin de rendre leurs intentions plus limpides aux humains. Est-ce le manque d’intuitivité dans l’interaction homme-machine qui freine l’intégration de la robotique au quotidien ? Selon Warner, la réponse est oui. Mais sa technologie va-t-elle assez loin pour bouleverser notre rapport aux machines ?

Intempus ne construit pas de nouveaux robots, elle rétrofit les robots existants pour les doter d’une « vie émotionnelle » mimée à travers des gestes, s’inspirant d’une réalité : « Les humains tirent une bonne partie de leurs signaux subconscients non du visage ou des mots, mais du mouvement », confie Warner. Ce jeune entrepreneur se demande également pourquoi l’intelligence artificielle peine à comprendre véritablement le monde physique. Serait-ce, comme il l’avance, parce que les robots n’ont pas d’état physiologique, ni d’émotions pour enrichir leur perception et leur prise de décision ?

L’avenir de la robotique réside-t-il dans la capacité de nos machines à simuler nos propres émotions ?

Pour franchir cette barrière, Warner a exploré différentes pistes, des IRM fonctionnelles aux détecteurs de mensonge. Mais qui aurait cru qu’une simple mesure de la sueur permettrait aux robots de « ressentir » et d’exprimer une composition émotionnelle crédible ? Est-ce la clé pour rendre leurs réactions moins étranges, plus prévisibles ? Warner étend maintenant ses expérimentations à des données comme la température corporelle ou le rythme cardiaque. Au fond, où s’arrête la simulation, où commence l’authenticité ?

Lancé en septembre 2024, Intempus enchaîne rapidement les collaborations : sept entreprises de robotique ont déjà signé. Mais Warner peut-il transformer son projet solo en une véritable révolution industrielle ? Son passage actuel par le prestigieux Thiel Fellowship, connu pour repérer les jeunes entrepreneurs atypiques, l’aidera-t-il à faire évoluer l’entreprise au-delà d’un simple laboratoire d’idées ?

La route vers des robots « émotionnels » est semée de défis : il va falloir recruter, tester à grande échelle, convaincre que ces nouvelles interactions enrichissent véritablement l’expérience humaine dans des environnements professionnels et quotidiens. Warner envisage même, à terme, de créer leurs propres robots, porteurs d’une intelligence émotionnelle native. Mais cela suffira-t-il à convaincre un public traditionnellement méfiant envers les machines à émotions ?

Alors, la prochaine fois que vous croiserez un robot qui lève spontanément les épaules ou effectue un mouvement de joie, vous demanderez-vous s’il ressent vraiment quelque chose… ou s’il simule juste ce que vous attendez de lui ? Le développement d’Intempus mène à une question centrale : sommes-nous prêts à dialoguer émotionnellement avec des machines qui savent (presque) feindre l’empathie ?

Source : Techcrunch

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