« Pourquoi les voitures allemandes ne mentent jamais ? Parce qu’elles ne parlent qu’à l’échappement ! » Bon, d’accord, il semblerait que même les meilleurs moteurs peuvent avoir leur petit secret… Volkswagen, le géant allemand de l’automobile, vient encore de s’offrir un épisode digne de “Fast & Fraudulous” : quatre de ses anciens dirigeants viennent de troquer leurs bureaux pour une jolie vue sur des barreaux, après un procès marathon de trois ans à Braunschweig.
Au centre de cette affaire à faire pâlir James Bond, Jens Hadler, l’ex-chef suprême de la division diesel, hérite de la sentence la plus corsée : quatre ans et demi de réflexion à l’ombre. Son crime ? Avoir supervisé l’installation d’un logiciel malin comme tout, capable de détecter les tests d’émissions pour faire passer les moteurs diesel pour des enfants modèles… le temps du contrôle. Le reste du temps ? Les véhicules respiraient la liberté, au détriment de la planète.
Mais la vraie victime dans tout ça, ce n’est pas que le service marketing de Volkswagen ou la fierté nationale allemande. C’est le diesel lui-même ! Autrefois roi des routes européennes, affichant fièrement plus de 50% des ventes de voitures neuves avant 2015, il ne pèse plus aujourd’hui qu’un modeste 10%. Oui, il existe des régimes miracles, et celui du diesel fut aussi rapide qu’une Polo GTI…
Le scandale a propulsé l’Europe tout droit vers l’électrique, parfois plus vite qu’une Tesla sur l’autoroute allemande !
Vous pensiez que ça s’arrêtait là ? Détrompez-vous ! Ce désastre écologique s’est transformé en accélérateur… pour la transition énergétique. L’électrique, autrefois un marché de niche pour geeks en sandales, représente désormais 25% des ventes de voitures neuves. Cerise sur la batterie : Volkswagen grille même Tesla avec trois fois plus de ventes de voitures électriques en avril dernier, selon le New York Times. Comme quoi, il faut parfois scrapper la vieille cassette pour passer à la playlist dématérialisée !
Cependant, gare aux illusions : si le diesel est en chute libre, la route est encore longue pour décarboner complètement le parc automobile européen. Les plug-in hybrides, mi-figue mi-raisin, flirtent aussi avec la ligne grise, tandis que certaines pratiques industrielles continuent de jouer à cache-cache avec la réglementation. Eh oui, dans l’automobile comme dans la vie, tous les moteurs ne se valent pas.
Finalement, tout ça nous rappelle une belle leçon : un scandale peut toujours cacher une révolution sous son capot. L’histoire du dieselgate, c’est un peu la version high-tech du conte du vilain petit canard… qui finit par pondre des batteries !
Et puisque même les voitures savent tricher, il ne reste qu’à espérer que vos prochains trajets se feront sans embûches et avec zéro émission… ou, au moins, zéro enfumage.
Source : Techcrunch
