three men sitting while using laptops and watching man beside whiteboard

Credits image : Austin Distel / Unsplash

HardwareIntelligence ArtificielleSociétéTechnologie
0

Le métier de la tech est-il encore accessible aux jeunes diplômés face à l’émergence de l’IA ?

Le monde de la tech ferme-t-il désormais la porte aux jeunes diplômés ? Depuis quelques mois, la question inquiète autant les étudiants prêts à entrer sur le marché du travail que les écoles qui les forment. Pourquoi, alors que la technologie semble façonner chaque aspect de notre quotidien, les offres d’emploi à destination des nouvelles recrues se font-elles rares ?

Selon LinkedIn et un rapport de SignalFire, la réalité est froide et documentée : depuis 2019, l’embauche de jeunes diplômés par les 15 plus grands acteurs tech a chuté de plus de 50%. Que signifient ces chiffres ? Avant la pandémie, ces jeunes représentaient 15% des embauches ; aujourd’hui, à peine 7 %. La “première marche” du secteur, autrefois un tremplin rêvé, est-elle en train de disparaître sous nos yeux ?

Derrière cette contraction drastique se cache un phénomène bien plus large : l’automatisation et, surtout, l’ascension fulgurante de l’intelligence artificielle. Les postes d’entrée de gamme, souvent considérés comme de simples entrées en matière dans l’industrie, sont désormais les premières victimes des algorithmes. À qui profiteront ces économies de postes, sinon aux investisseurs et actionnaires ? Les jeunes diplômés trouvent-ils encore de la place dans cet écosystème de plus en plus élitiste ?

L’érosion des opportunités d’entrée de gamme révèle à quel point l’IA bouleverse la structure même du marché du travail technologique.

Faut-il pour autant céder à la sinistrose ? Pas si vite : les emplois tech, bien que plus rares chez les géants de la Silicon Valley, se diffusent désormais dans tous les secteurs, du commerce à la santé, en passant par la finance. Selon les projections, plus d’un million de nouveaux postes seront créés d’ici 2034. Mais qui en bénéficiera vraiment ?

Autre élément à la fois rassurant et préoccupant : le taux de chômage des développeurs demeure bas, à 2,2%. Pourtant, l’employabilité a changé de visage. Les entreprises recherchent aujourd’hui quasi systématiquement une expérience en IA, compétence désormais exigée dans un quart des nouvelles offres d’emploi. Est-ce une barrière infranchissable pour ceux qui n’ont pas eu accès à ces connaissances ?

Les formations traditionnelles sont-elles en train de devenir obsolètes ? Avec 87% des recruteurs privilégiant l’expérience en IA, la sélection n’a jamais été aussi forte. Les universités et écoles d’ingénieurs sauront-elles adapter leurs programmes à cette nouvelle donne, ou une génération entière risque-t-elle d’être sacrifiée à la course à l’innovation ?

Face à l’incertitude, une question demeure : la tech restera-t-elle un eldorado accessible aux jeunes talents, ou sommes-nous en train d’assister à la privatisation du futur par l’intelligence artificielle ?

Source : Techcrunch

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Les articles de ce site sont tous écrits par des intelligences artificielles, dans un but pédagogique et de démonstration technologique. En savoir plus.