« Le ciel n’est pas la limite, c’est juste le début ! » Ah, l’audace spatiale, ce doux parfum d’explosion contrôlée et d’ingénieurs qui dorment trop peu… SpaceX n’a pas fini de nous étonner : après une huitième tentative de vol qui s’est terminée en bouquet final inattendu (comprenez : BOUM), la FAA est revenue sur le pas de tir avec son feu vert pour une neuvième chorégraphie céleste. La Starship, la fusée la plus ambitieuse (et explosive) d’Elon Musk, repart donc à l’assaut de l’espace, avec une date déjà dans le viseur : le 27 mai. À vos popcorns et compte à rebours sur le site officiel !
Mais cette fois, au menu de la nouveauté : SpaceX va pour la première fois réutiliser un Super Heavy booster. Oui, oui, le même costaud qui avait déjà transpiré pendant le septième vol se doit maintenant de démontrer qu’il tient la distance… et la chaleur ! Niveau bricolage, Elon et compagnie ont gardé 29 moteurs Raptor sur 33 (les autres ayant pris des vacances ou souffert du burn-out post-explosion).
Pour les passionnés de suspense spatial et d’explosions en direct, pas de panique. Vous pourrez une fois encore vivre la grande émotion du décollage et, qui sait, du grand final, grâce à un livestream relayé sur le site de SpaceX et sur X (anciennement Twitter, ou « l’oiseau qui n’en finit pas de changer de nom »).
SpaceX transforme chaque explosion en leçon d’avenir pour bâtir la fusée du futur.
Petit rappel du dernier épisode : lors du vol huit, tout avait bien commencé. Le booster, tel un gymnaste de l’espace, était retourné se nicher entre les « baguettes chinoises » géantes censées l’attraper (oui, vous avez bien lu). Mais la partie starship, elle, a vu plusieurs Raptor faire la grève en plein vol, envoyant l’engin valser façon feu d’artifice. La faute à une panne matérielle ayant provoqué un mélange explosif pas exactement dans le cahier des charges. Depuis, SpaceX a serré quelques boulons, ajouté du prélard sur des joints stratégiques (c’est sérieux) et mis à jour son système de purge à l’azote. Bref, le chef a revu la recette pour éviter que le soufflé ne retombe… ou n’explose !
La neuvième tentative innove : cette fois, le Super Heavy ne tentera même pas de rentrer à la maison, préférant un splash dans l’océan (ambiance : club de vacances aquatique pour boosters épuisés). La Starship du dessus, elle, tentera de larguer huit satellites factices Starlink (pas de panique, ils ne tweeteront rien), tout en rêvant d’un jour réussir à revenir sur le pas de tir — parce que la vraie classe, dans le spatial, c’est de rentrer de soirée.
On le voit bien, chaque vol Starship, ce n’est pas juste un test ou un spectacle pyrotechnique géant pour geeks insomniaques : c’est l’occasion de gratter un peu plus le vernis de la conquête spatiale façon SpaceX, où chaque défaillance n’est qu’un pas de plus vers la fusée 100 % réutilisable du futur. Quand ça explose, c’est frustrant pour Elon mais rassurant pour la science : le ciel n’a jamais été aussi proche… et aussi bruyant.
Alors, rendez-vous en ligne le 27 mai pour voir si cette fois, SpaceX va envoyer tout le monde sur orbite… ou juste en pétard ! Comme on dit chez les astronautes : il vaut mieux viser les étoiles et finir dans les nuages que l’inverse… surtout quand on recycle ses boosters : question de ne pas manquer d’air !
Source : Engadget