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Credits image : Glenn Carstens-Peters / Unsplash

Jeux vidéos
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Death Stranding 2 : l’événement de trop ou l’avènement d’un nouveau média ?

Les jeux vidéo sont-ils devenus autant des événements culturels que de simples divertissements ? La récente annonce autour de « Death Stranding 2: On the Beach » soulève la question. Pourquoi une suite aussi attendue bénéficie-t-elle d’une couverture médiatique si spectaculaire, allant bien au-delà d’un simple communiqué de presse ?

Le mystère entourant cette production s’épaissit à mesure que Kojima Productions s’allie à Summer Game Fest pour un événement de clôture baptisé « Death Stranding 2: On the Beach Game Premiere » le 8 juin. Animé par Geoff Keighley, proche collaborateur de Hideo Kojima, l’événement promet la diffusion de séquences de gameplay inédites ainsi qu’un panel réunissant l’équipe créative. Que cherche-t-on à dévoiler exactement ? S’agit-il pour Kojima de frapper encore plus fort qu’avec le premier opus, dont le réalisme et les mécaniques originales avaient divisé mais marqué l’industrie du jeu vidéo ?

Le jeu lui-même reprend l’histoire de Sam Porter Bridges, incarné par Norman Reedus, rejoint à nouveau par Fragile (Léa Seydoux). Les bandes-annonces récentes laissent présager des environnements encore plus périlleux et des outils inédits pour affronter une terre meurtrie. Les nouveautés apportées par ce deuxième opus séduiront-elles autant les fans que les sceptiques, ou risquent-elles d’accentuer la fracture créée par le premier jeu ?

« L’univers de Death Stranding ne cesse de brouiller les frontières entre jeu, cinéma et expérience collective. »

Mais ce rendez-vous ne s’arrête pas à la simple présentation du jeu. Pour les fans les plus passionnés, l’accès en salle à l’Orpheum Theatre de Los Angeles ou le suivi en direct sur YouTube deviennent des rituels, transformant le lancement en happening mondial. Un modèle qui tend à se généraliser dans l’industrie, mais cette stratégie saura-t-elle maintenir l’excitation jusqu’à la sortie du jeu le 26 juin, ou risque-t-elle de l’essouffler ?

Le lancement de « Death Stranding 2 » marque aussi le début d’une « World Strand Tour », une tournée internationale permettant aux joueurs de plonger dans l’univers du jeu. Kojima et son équipe misent sur l’événementiel, surfant sur la vague de la pop culture qui ne cesse d’influencer le jeu vidéo. L’adaptation cinématographique du premier opus, confiée à Michael Sarnoski (réalisateur d’« A Quiet Place: Day One »), vient renforcer cette logique de transmedia. Est-ce le signe que l’objectif n’est plus simplement de vendre un jeu, mais bien de façonner une mythologie globale ?

La longévité de la collaboration entre Kojima et Keighley, outre leur amitié affichée, interroge : cette alliance médiatique ne dessine-t-elle pas une nouvelle manière de promouvoir les blockbusters vidéoludiques, où la frontière entre l’artiste, le communicant et le produit s’estompe progressivement ? Dans ce paysage saturé de livestreams et d’annonces, Death Stranding 2 réussira-t-il à sortir du lot ?

Finalement, à quel point ces superproductions et ces campagnes massives façonnent-elles la manière dont nous consommons – et comprenons – le jeu vidéo aujourd’hui ?

Source : Engadget

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