« Houston, on a un problème… mais c’est pas ce que vous croyez ! » Que celui qui n’a jamais rêvé de remplacer le boss chez les astronautes lève la main ! Pourtant, c’est exactement le casse-tête auquel la NASA va devoir faire face, après qu’une météorite (politique) a percuté la nomination de Jared Isaacman, ex-futur chef étoilé de l’agence spatiale américaine. Vous pensiez qu’être milliardaire, commandant de mission spatiale suivi d’une entrée au Sénat, c’était le ticket gagnant pour diriger la NASA ? Accrochez bien vos combinaisons, l’histoire réserve quelques virages de l’espace-temps.
C’est sur Truth Social, le terrain d’entraînement préféré du Président Donald Trump, qu’on a eu droit au dernier rebondissement : exit l’homme d’affaires, pilote galactique et philanthrope, Jared Isaacman. À quelques orbites d’un vote crucial au Sénat, voilà que la fusée nomination s’éteint au décollage. Dans une bonne vieille tradition de retournement de situation, Trump promet déjà un nouveau capitaine de fusée, cette fois “plus aligné sur sa mission” et, bien sûr, prêt à “mettre l’Amérique en première classe… même en apesanteur”. Oubliez la ceinture, on est là pour l’Amérique First, même jusqu’à la Lune !
La Maison-Blanche, par la voix de Liz Huston, a confirmé que la NASA ne pouvait confier le manche qu’à un.e commandant.e “en parfaite harmonie avec l’agenda America First du président”. Mais attendez : selon plusieurs médias américains, dont le très sérieux New York Times, Jared Isaacman aurait glissé sur une… peau de banane électorale : ses anciens dons à “des Démocrates influents”. Même dans la conquête spatiale, les vieilles querelles terrestres finissent toujours par refaire surface…
Parfois, viser les étoiles n’empêche pas de trébucher sur la politique.
Petit rappel du CV d’Isaacman qui n’a rien à envier à James Bond : milliardaire, PDG de l’entreprise de paiement Shift4, mais aussi touriste de l’espace (deux fois, s’il vous plaît !) – il a même commandé la mission Polaris Dawn avec SpaceX (oui, celle du premier spacewalk commercial… histoire de s’aérer l’esprit hors de l’ISS). Et devinez qui figurait parmi ses copains de promo ? Un certain Elon Musk, désormais ex-conseiller de la Maison-Blanche, qui n’est pas le dernier pour jouer à cache-cache avec les nominations présidentielles.
Tout ça pour dire : dans l’espace, personne ne vous entend crier « scandale politique », mais sur Terre, la moindre orbite de travers peut faire décocher une nomination. La NASA, elle, devra donc se chercher un nouveau pilote pour naviguer entre planètes, caprices présidentiels et météo partisane. Entre ambitions personnelles et intérêts “patriotiques”, la gravité de la situation n’a rien d’une blague, même s’il faut parfois garder bon pied, bon œil… et rester prêt pour d’étonnantes retombées !
En attendant le prochain nominé (et en espérant qu’il n’ait pas offert des cookies à un rival politique dans une cour de récré), la NASA continue d’observer les étoiles, pendant que la politique américaine, elle, reste coincée en orbite basse.
Et comme dirait Newton, qui savait deux-trois trucs sur les pommes et la gravité : “Ce qui monte doit redescendre… sauf, apparemment, dans la politique spatiale américaine !”
Source : Engadget