« On ne choisit pas sa famille, mais on choisit ses cerveaux à l’heure du goûter. » Voilà qui pourrait bien être la devise de Drinkbox Studios avec leur tout nouveau projet hallucinant, Blighted. Oubliez la soirée pizza-jeu vidéo en solo : cette fois, on devra survivre à une apocalypse de monstruosité, à deux ou à un – avec ou sans témoin de ses échecs héroïques.
Dévoilé (et déjanté) lors du grand bal du Summer Game Fest, Blighted annonce la couleur dès le teaser : « Psychedelic western nightmare », autrement dit, attendez-vous à de la poussière, des cactus, et quelques hallucinations (hélas, aucun poncho n’est fourni).
Mais derrière cette promesse d’un Far West mutant, Drinkbox Studios n’est pas à son premier rodéo côté originalité. Après avoir électrisé nos manettes avec les perles Guacamelee! et Guacamelee! 2, sans oublier le dungeon crawler Severed (un titre pour ceux qui aiment perdre la tête, littéralement), le studio s’attaque désormais au Metroidvania sous stéroïdes 3D. On rempile, car l’univers sera jonché de secrets, de souvenirs générationnels et — apparemment — de blight à contrôler. Et possiblement du cerveau frais au menu, mais qui compte encore les calories dans le cyber-Ouest ?
Blighted, c’est le jeu où vous combattez vos démons… et parfois, vous leur piquez des neurones.
Si la promesse du « psychedelic western nightmare » semble tout droit sortie d’un trip scénaristique, il ne faut pas sous-estimer la team Drinkbox : ils ont le don pour transformer des concepts farfelus en pépites ludiques. Après tout, qui aurait cru que le Lucha libre ferait une alliance épique avec la mythologie mexicaine ? Alors avec Blighted, prévoyez des mécaniques tout sauf soporifiques et un univers qui, lui, ne s’endort jamais.
Et, oh joie, mode coop’ au programme ! De quoi prouver, une bonne fois pour toutes, que deux cerveaux valent mieux qu’un, surtout quand il s’agit de repousser des horreurs venues d’ailleurs (ou tout simplement de tricher un peu pendant les pauses énigmes).
En somme, gardez la tête froide, affûtez vos réflexes et préparez le pop-corn. Car avec Drinkbox, l’aventure s’annonce aussi barrée que leur créativité semble infinie. Et si jamais vous craignez le syndrome de la page blanche, dites-vous qu’ici, même les souvenirs sont infectés : il y a toujours de quoi grignoter !
Et souvenez-vous : dans ce western cauchemardesque, mieux vaut parfois perd’ la raison… que perd’ la partie !
Source : Engadget