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Credits image : Muhammad Numan / Unsplash

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La Nintendo Switch 2 condamne-t-elle l’ère du “do it yourself” ?

Le consommateur lambda peut-il encore espérer réparer sa console Nintendo en 2024 ? Alors que la Switch 2 vient de faire une entrée remarquée sur le marché, le verdict des experts d’iFixit tombe comme un couperet : la nouvelle console obtient un score de réparabilité de seulement 3 sur 10. Comment expliquer une telle note, et quels obstacles attendent les bricoleurs du dimanche ?

Pourquoi la Switch 2 est-elle jugée encore plus difficile à réparer que la version originale ? Selon le démontage minutieux des spécialistes, ce modèle bat un triste record, décrochant un point de moins que son aînée dans le classement d’iFixit. Faut-il y voir un désintérêt de Nintendo pour la réparabilité, ou plutôt la conséquence de choix techniques délibérés ?

La législation du « droit à la réparation » aurait-elle pu changer la donne ? Nombreux étaient ceux qui espéraient que Nintendo doive fournir des pièces détachées facilement accessibles, mais les lois actuelles, jugées trop timides, ne contraignent toujours pas l’entreprise à distribuer ses composants au grand public. Résultat : trouver des pièces officielles reste quasiment mission impossible pour le consommateur.

À l’heure où la durabilité des appareils électroniques devient un enjeu crucial, la Switch 2 s’affirme comme un casse-tête pour qui souhaite prolonger sa vie au-delà de la garantie constructeur.

Les défis ne s’arrêtent pas là. Comment réparer une charge défaillante ou un simple mauvais contact ? Le port de charge USB-C, jusque-là un point faible récurrent, est soudé à la carte-mère, tout comme le stockage principal ou le lecteur de cartes. En cas de chute ou de mauvais usage, une simple panne peut se transformer en labeur de précision… que seuls les plus avertis oseront affronter, fer à souder à la main.

La batterie est l’autre talon d’Achille du système : collée avec un adhésif puissant et difficile d’accès, son remplacement exige patience, outillage approprié et grandes doses d’alcool isopropylique. Or, qui n’a jamais dû remplacer, tôt ou tard, la batterie de son appareil électronique préféré ?

Face à ce constat, comment protéger son investissement ? Les conseils sont clairs : équipez-vous d’une coque robuste, ménagez particulièrement le port de charge et la batterie, car au moindre incident sérieux, l’utilisateur devra probablement renvoyer sa console chez Nintendo. Et la facture risque, elle aussi, de marquer l’histoire de votre console.

N’est-il pas temps pour les constructeurs de repenser la réparabilité de leurs produits, ou faudra-t-il se résigner à une électronique jetable, quelles qu’en soient les conséquences environnementales et économiques ?

Source : Engadget

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