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Credits image : Moritz Kindler / Unsplash

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Le départ du chef du projet Optimus chez Tesla : simple choix personnel ou symptôme d’un mal plus profond ?

Le départ de Milan Kovac, responsable du programme de robotique humanoïde Optimus chez Tesla, marque-t-il un simple tournant personnel ou dissimule-t-il des enjeux majeurs pour la stratégie d’innovation de l’entreprise d’Elon Musk ?

Milan Kovac a récemment annoncé sur X son retrait soudain de Tesla, évoquant le besoin de se rapprocher de sa famille après plusieurs années passées loin de chez lui. Officiellement, il tient à préciser que sa décision n’a rien à voir avec la récente tempête médiatique entourant Elon Musk et sa politique, ni avec des désaccords internes. Mais pourquoi tant d’insistance à rassurer sur la nature apolitique de ce départ?

Rappelons que Kovac n’était pas un nouveau venu chez Tesla. Entré en 2016 dans l’équipe Autopilot, il avait pris la tête du projet Optimus dès 2022, juste après l’annonce fracassante de la création d’un robot humanoïde. Depuis, Tesla a multiplié les démonstrations, présentant Optimus capable de manipuler un œuf, cuisiner, plier le linge ou encore sortir les poubelles. Mais où en est-on réellement ? Le robot n’a toujours pas de date de sortie officielle et la production a récemment été freinée par les restrictions chinoises sur les aimants en terres rares, indispensables à sa fabrication.

Le départ de Kovac relance les questions sur l’impact réel d’Optimus pour Tesla, au-delà des effets d’annonce.

Un point mérite d’ailleurs d’être questionné : Elon Musk promettait initialement un marché de 25 000 milliards de dollars et un tarif public de 20 000 dollars par robot. Ces chiffres relèvent-ils du rêve, du calcul marketing ou d’une ambition réellement atteignable ? En coulisses, certains observateurs interrogent la viabilité industrielle d’Optimus à court terme, d’autant que Tesla n’a montré pour l’instant que des prototypes semi-opérationnels.

Quant à la succession de Kovac, elle est assurée par Ashok Elluswamy, déjà responsable du groupe Autopilot — un signal que le projet humanoïde pourrait désormais être intégré plus étroitement à la stratégie de conduite autonome de Tesla. Faut-il y voir une forme de recentrage ou est-ce le signe d’un affaiblissement ?

Enfin, dans ce contexte où Tesla doit affronter non seulement les défis technologiques mais aussi des tensions géopolitiques autour des composants, la question demeure : Optimus va-t-il réellement sortir des laboratoires pour transformer l’industrie comme l’espère Musk ou restera-t-il un symbole d’annonces spectaculaires sans lendemain ?

Le départ inattendu de Milan Kovac est-il le signe d’un simple mouvement RH, ou s’agit-il d’un révélateur des difficultés et des incertitudes qui planent sur le futur de la robotique humanoïde chez Tesla ?

Source : Engadget

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