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Credits image : Markus Winkler / Unsplash

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Meta-morphose : quand Scale AI passe à la caisse (et au Meta-vers)

« Quand Meta investit, les données chantent !» — Voilà comment pourrait commencer une histoire à dormir debout, mais celle-ci est bien réelle. Un joli conte de fées de la tech où Meta, l’ogre affamé de données, a déboursé l’équivalent du PIB d’un petit pays (14,3 milliards de dollars, qui dit mieux ?) pour s’offrir la moitié de Scale AI. Vous n’avez jamais entendu parler de Scale AI ? Pas étonnant, cette licorne œuvre dans l’ombre… mais sans elle, nos IA seraient aussi perdues qu’un Roomba dans un labyrinthe d’aspirateurs Dyson.

Et ce n’est pas tout : cerise sur le gâteau de code, le CEO de Scale AI, Alexandr Wang, a décidé de troquer son trône pour rejoindre Meta. Imaginez un peu Superman qui rejoint la Justice League… mais version « Geek en cape de hoodie ». Son objectif ? Booster les rêves d’ultra-intelligence de Meta, qui rêve de rattraper ses copains Google, OpenAI et Anthropic, déjà lancés à pleine vitesse dans la course à l’IA qui grésille.

Pour Metaverse et compagnie, c’est du pain (de donnée) béni : l’investissement (valorisant Scale AI à 29 milliards de dollars — rien que ça !) permet de resouder l’équipe Meta, qui commençait à perdre ses meilleurs cerveaux plus vite qu’un service client boude ses tickets difficiles. En bonus, une petite info pour les sceptiques  : Meta jure la main sur la souris que Scale AI restera bien indépendant. Alexandr Wang, quant à lui, jouera à saute-mouton entre les deux boîtes, directement du board de Scale à la team superintelligence de Meta.

Meta sort le chéquier, Wang saute chez le voisin : l’IA, c’est comme les échecs, il faut savoir déplacer ses meilleurs pions !

Dans le fond, cette opération ressemble à une danse bien chorégraphiée autour de la data la plus précieuse du XXIe siècle. Ce n’est pas la première fois que Scale AI voit tomber une pluie de dollars sur son logo en origami : l’année dernière, Amazon et d’autres investisseurs avaient déjà saupoudré un milliard de dollars sur la start-up. Mais cette fois, Meta ne se contente pas d’être spectateur, il entre carrément sur la scène, prêt à mettre la main à la pâte (algorithmique, évidemment).

Pourquoi ce soudain appétit ? Parce qu’en coulisses, la guerre des talents est aussi féroce qu’une bataille de consoles à Noël. Selon SignaFire, Meta a vu s’envoler 4,3 % de ses cerveaux de haut vol vers des horizons plus IA-compatible. Et Scale AI, de son côté, embauche à tout-va : PhD, ingénieurs seniors et codeurs surqualifiés… Tous prêts à trier, annoter et bichonner les montagnes de données qui feront les modèles de demain.

Au final, cette manœuvre de Meta ressemble à une tentative désespérée mais brillante de sortir du peloton, tout en se donnant une nouvelle jeunesse. Scale reste (officiellement) indépendant, Wang se démultiplie, et la danse de la data peut continuer ! Alors, qui a dit que l’intelligence n’était pas contagieuse ?

Pour conclure, disons que dans cette histoire d’IA, ceux qui pensent que les data-labelers sont de simples décorateurs n’ont peut-être pas compris : ce sont eux qui ont la touche… finale !

Source : Techcrunch

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