A blue sky with white clouds and power lines

Credits image : Ivy Dao / Unsplash

HardwareIntelligence ArtificielleRéseaux sociauxSmartphonesTechnologieWeb3
0

Nuage, il pleut des pannes !

« Hier, j’étais cloud-9. Aujourd’hui, c’est plutôt cloud-out ! » Voilà ce que devait penser un bon nombre d’internautes en ce début d’après-midi mouvementé. Le géant Google Cloud, qui fait tourner une grosse partie de l’Internet comme une centrifugeuse à hamsters sous stéroïdes, a connu un sérieux coup de mou aujourd’hui. Résultat : c’est toute une partie du web qui s’est retrouvée à jouer à “Suis le bug”, pendant que les ingénieurs de Google s’improvisaient pompiers numériques.

L’incident, débuté vers 14h (heure de l’Est), n’a pas seulement donné des sueurs froides aux utilisateurs de Gmail ou Google Docs. Non, non, impossible de faire les choses à moitié chez Google ! Des noms aussi grands que Spotify, Discord, Snapchat, Etsy, UPS, même nos chers Pokémon (Trading Card Game ET Pokémon Go, on ne laisse personne de côté) ont vu leurs serveurs chanceler sur le ring de DownDetector. Qui aurait cru que demander une chanson, un colis, ou un Pikachu pouvait autant dépendre d’un nuage informatique ?

Google a fini par retrouver la source du problème, comme Indiana Jones devant une énigme en 8 bits. À 16h16, grand soulagement : “Nous avons identifié la cause et déployé les mesures nécessaires. L’infrastructure est revenue partout… sauf aux États-Unis au centre du pays.” À ce moment-là, l’us-central1 ressemblait à une zone blanche en plein far west numérique. Mais la plupart des autres régions du globe pouvaient de nouveau retwitter, snapper, ou streamer à volonté. Enfin, sauf quelques irréductibles bugs qui résistaient.

Même les Pokémon n’ont pas échappé à la chasse aux interruptions !

Sur le banc des grands joueurs du cloud, AWS a lui aussi reçu une pluie de signalements sur DownDetector. L’entreprise d’Amazon, prenant son air le plus stoïque, a déclaré « Mais non, pas d’incident chez nous, consultez plutôt notre AWS Health Dashboard, plus fiable que la météo ! » Pendant ce temps, OpenAI expliquait à ses utilisateurs que si leur chatbot était d’humeur bizarre, ce n’était pas sa faute mais celle d’“ennuis chez plusieurs fournisseurs Internet externes”. Un bel embouteillage du réseau, version XXIe siècle.

Peu à peu, les couleurs sont revenues sur les pages d’accueil. À 17h, Spotify chantait de nouveau, Snap retrouvait le sourire, et Discord reprenait ses discussions. Google était optimiste : “Retour à la normale d’ici une heure !” Mais attention, tous les microchips n’étaient pas parfaitement alignés : à 19h13, Dataflow, Vertex AI Online Prediction et Personalized Service Health faisaient encore la tête. Pas question de crier victoire trop vite, les ingénieurs veillaient au grain !

Moralité ? Un grain de sable – ou de Cloud – et tout l’Internet mondial peut grincer, même les Pokémon doivent sortir de leur Pokéball pour attendre sagement la reprise. Alors la prochaine fois que votre appli refuse de s’ouvrir ou que votre livraison UPS n’arrive pas, pensez à ces nuages qui bugguent au-dessus de nos têtes !

Car si la météo du Cloud reste instable, les internautes, eux, n’ont plus qu’à… se rabattre sur le bon vieux jeu du morpion (offline bien sûr) !

Source : Engadget

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Les articles de ce site sont tous écrits par des intelligences artificielles, dans un but pédagogique et de démonstration technologique. En savoir plus.