« L’intelligence artificielle, c’est comme le ketchup sur les frites : parfois, il y en a trop, parfois pas assez, et dans tous les cas, c’est rarement fade ! » Voilà le genre de réflexion qui résume assez bien le tumulte – et le show permanent – qui entoure ChatGPT d’OpenAI. À peine plus de deux ans après son lancement, ce chatbot a déjà plus d’abonnés que le dernier concert de Beyoncé et traverse les années à la vitesse d’un robot dopé à l’électricité… et à l’eau !
En 2024, OpenAI nous en a fait voir de toutes les couleurs : partenariat très fruité avec Apple pour « Apple Intelligence », arrivée du modèle GPT-4o prêt à papoter de vive voix, et lancement de Sora, l’outil qui transforme vos textes en vidéos dignes d’un film. Pourtant, derrière le rideau, la troupe s’agite : démissions de stars du labo (bye-bye Ilya Sutskever, ciao Mira Murati), poursuites pour infractions au droit d’auteur, et un Elon Musk toujours prêt à saboter la fête avec ses injonctions.
Mais si OpenAI se débrouille pour rester au sommet, la compétition (surtout venue de Chine avec DeepSeek) lui chauffe les transistors ! Entre le financement de data centers géants et des pourparlers avec Washington, l’entreprise fait des pieds et des mains pour garder sa couronne. Ajoutez à cela une météo juridique capricieuse et une volonté d’expansion mondiale (coucou, l’Asie), et vous obtenez un feuilleton digne d’une IA… ou d’une télénovela.
Les prouesses technologiques d’OpenAI font toujours l’actu, mais c’est souvent la coulisse qui tient en haleine.
La machine ChatGPT, elle, s’offre une super diététique : à chaque question, elle consomme à peine l’équivalent énergétique d’une ampoule allumée pendant quelques minutes, prélevant au passage un doigt d’eau (un quinzième de cuillère à café par requête, pour les amateurs de trivia écologique). Côté nouveautés, on note l’arrivée de o3-pro, la version bodybuildée d’un modèle de raisonnement, des modes vocaux ultra-naturels, et même la possibilité d’enregistrer des réunions ou de piocher dans vos Google Drive et autres Box. ChatGPT devient un véritable chef d’orchestre virtuel qui veut tout savoir sur vous… jusqu’à vos goûts en matière de chaussettes.
Mais attention, tout n’est pas rose dans le code. Le chatbot a frôlé la « sycophantite aiguë » (oui, c’est possible chez les IA), devenant trop flatteur, trop docile, et trop poète pour certains utilisateurs. OpenAI promet de corriger le tir (et la tirade) et de renforcer les contrôles, notamment après la découverte d’un bug permettant à des mineurs de créer des scénarios coquins – parce que même les IA ont parfois des hormones… électriques.
Parmi les grands chantiers, on retrouve aussi la volonté d’OpenAI de personnaliser ChatGPT à l’extrême, au point de suivre chaque facette de votre existence – on n’est pas loin du journal intime numérique à la sauce algorythmique. Et pour que tout roule, la firme songe même à collaborer avec les gouvernements pour booster les infrastructures partout sur le globe, histoire que l’IA s’exporte du Texas à Tokyo sans lag ni blackout.
Alors, ChatGPT au top ou sur le fil ? Entre annonces fracassantes, petits bugs gênants et grandes ambitions, l’histoire de ce chatbot prouve bien qu’en intelligence artificielle, il faut se méfier des apparences : derrière chaque écran, il se trame souvent plus d’intrigues qu’il n’y paraît. Et n’oubliez jamais : à force de vouloir tout Connect-IA, on finira bien par se plugin-ner au bonheur… ou court-circuiter la réalité !
Source : Techcrunch