a red security sign and a blue security sign

Credits image : Peter Conrad / Unsplash

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WhatsAppélisme au Congrès : Coup de fil à l’ordre !

« On n’est jamais trop prudent, surtout quand il s’agit de messages qui pourraient finir sur la table d’écoute d’un espion du dimanche ! » Voilà l’ambiance qui règne, chers lecteurs, sous la coupole de la Chambre des représentants américaine. Il faut dire que l’actualité donne matière à sourire, ou à froncer les sourcils, selon qu’on préfère les conversations chiffrées ou la sécurité nationale.

Dernier épisode digne d’une série techno-policière : le chef administratif de la Chambre a lancé le couperet sur WhatsApp, interdisant purement et simplement l’appli sur les téléphones professionnels des valeureux fonctionnaires américains. Motif ? L’app, propriété de Meta, aurait été épinglée par l’Office de la cybersécurité comme « à haut risque », aussi bien pour la transparence que la sauvegarde et le chiffrement des données (ou plutôt leur absence)… Avouez, on a connu mieux pour rassurer les utilisateurs soucieux de ne pas voir leurs selfies filtrés finir entre les mains de hackers !

Mais alors, que reste-t-il pour partager la dernière photo du chien de bureau ? L’administration recommande de préférer Signal, iMessage, FaceTime ou encore Microsoft Teams. Une sélection façon garde rapprochée, presque digne d’une finale de la Ligue des communications sécurisées. À croire que Signal fait désormais figure de Queen B, pendant qu’iMessage et FaceTime n’ont rien à envier aux puristes de la bulle bleue.

Il ne faut pas toujours se fier au cadenas affiché sur nos écrans : le vrai coffre-fort n’est pas forcément celui qu’on croit !

Cependant, il y a baleine sous gravillon : Meta, la maison-mère de WhatsApp, voit rouge et tord la moustache criant haut et fort que, non, décidément non, la réputation faite à WhatsApp serait exagérée. « Les messages sont chiffrés de bout en bout ! », clame un porte-parole, insistant (presque vexé) sur le fait que cette sécurité n’a rien à envier à la concurrence. Mais soyons joueurs : on sait bien que dans ce grand jeu des espions, un cadenas peut toujours cacher une clé USB…

La paranoïa est-elle justifiée ? On pourrait le croire en découvrant que, récemment, Meta a mis KO une campagne de piratage visant des journalistes sur WhatsApp, histoire de rappeler que le chat crypté attire bien des convoitises, surtout celles d’un certain Paragon Solutions, société israélienne devenue la propriété de financiers américains aussi discrets qu’efficaces. Côté clients, du beau monde : Australie, Canada, Israël, Singapour… Si l’on se demande qui écoute qui, tout le monde a l’air d’être sur écoute !

Mais méfions-nous des apparences : le débat sur la sécurité des applis de messagerie est aussi limpide qu’un café turc. Entre déclarations, fuites, et promesses marketing, difficile de savoir qui, du chiffrement de bout en bout ou du devoir de transparence, doit remporter la palme du service secret préféré du Congrès. Car au fond, l’appli qui rassure vraiment, c’est celle que personne n’utilise…

En attendant la série Netflix sur la guerre des messageries, on retiendra qu’aux États-Unis, la question de la confidentialité est aussi poilante qu’un GIF de chat : chaque nouveau scandale crée plus de méfiance, mais jamais de silence radio. Reste à savoir si un jour, le Congrès préférera la messagerie ultra-sécurisée ou le bon vieux pigeon voyageur : au moins, lui ne risque pas de se faire pirater la patte.

Et pour finir sur une touche légère : à la Chambre, on préfère les FaceTime aux « fausses timelines ». Promis, ce n’est pas un message chiffré !

Source : Techcrunch

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