« Un bon assistant vocal, c’est comme un bon serveur dans un restaurant : il ne vous coupe jamais la parole, mais finit toujours par vous surprendre par sa réactivité. »
Bienvenue dans le joyeux monde de la start-up berlinoise Synthflow ! Alors que le marché des IA conversationnelles grimpe plus vite que la note d’électricité d’une salle de serveurs, voilà une équipe qui a décidé de mettre les bouchées doubles pour épater nos oreilles… et nos entreprises. Synthflow, c’est un peu comme la version techno du caméléon pour le service client : une plateforme sans code, dédiée à la création de voix synthétiques qui répondent au doigt et à l’oreille – eh non, pas à l’œil – à vos clients, sans jamais demander leur chemin dans le labyrinthe de la réglementation européenne ou américaine.
En chiffres, ça donne plus de 1 000 clients, 45 millions d’appels traités, des équipes en mode turbo croissance, et un business qui a grandi façon haricot magique en 2023. Car si l’on peut brancher Synthflow à plus de 200 outils pros (Salesforce, Twilio, HubSpot, j’en passe), ce n’est pas pour qu’il raconte sa vie – non, il s’adapte simplement à la vôtre, que vous soyez dans la santé (merci HIPAA), dans la finance ou ailleurs.
Chez Synthflow, le plus dur n’est pas de répondre, mais d’écouter – vite et bien !
À l’origine, trois fondateurs qui voulaient juste bidouiller sur l’API de ChatGPT. Mais quand ils sont passés du chat écrit à la voix, c’est là que le cerveau a chauffé : latence, interruptions, synchronisation … La voix, c’est du sport, pas de la parlote. Et comme souvent dans la tech, ce qui était censé être simple s’est révélé complexe, jusqu’à devenir passionnant. Résultat : une plateforme qui gère maintenant 5 millions d’appels mensuels et qui fidélise plus de 90% de ses clients entreprises (un record qui ferait rougir votre opérateur téléphonique préféré).
Côté finances, la jeune pousse vient de lever 20 millions de dollars en Series A auprès d’Accel. De quoi renforcer ses équipes, pousser la R&D en mode stéréo, et s’offrir une arrivée triomphale sur le sol américain avec une première antenne prévue (mais on ne sait pas encore si ce sera sur la côte Est, Ouest, ou en mode road trip à travers le Midwest).
Mais attention, la bataille de la voix n’est pas gagnée d’avance. Synthflow doit jouer des coudes face à quelques poids lourds du secteur, comme Sierra (qui vient de lever la coquette somme de 285 millions) et Bland AI (plus de 50 millions au compteur), dans une arène où l’innovation s’accélère plus vite que la débiteraient vos plus mauvaises blagues sur Alexa.
Malgré tout, la team Synthflow a confiance. Maintenant qu’ils ont trouvé leurs clients et leur fameux « product-market fit », ils déroulent leur feuille de route à toute allure. Dans le monde de l’IA vocale, il ne suffit pas de faire parler la machine – encore faut-il que ça sonne juste. La voix, c’est une science et un art… alors voyons combien de temps ils pourront rester au top du hit-parade conversationnel.
Mais ne l’oublions pas : même dans les startups qui font beaucoup parler d’elles, tout n’est pas rose. Comme on dit chez Synthflow : « Nous, on n’a pas de bugs… juste des voix off ! »
Source : Techcrunch




