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Credits image : Nikolay Trebukhin / Unsplash

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Quand Google Fait des Fusions, Ça Chauffe !

« Énergie : ce n’est pas parce qu’on ne voit pas la lumière à la fin du tunnel qu’il n’y a pas de réacteur à fusion au bout ! » La preuve ? Google, jamais en rupture d’innovations ni de blagues (mais souvent en rupture de stock de serveurs affamés en électricité), vient de signer un accord avec Commonwealth Fusion Systems (CFS) pour acheter la moitié de leur future production d’énergie. Oui, vous avez bien lu : Google va faire tourner les serveurs les plus branchés au monde… à la fusion nucléaire !

Dans ce partenariat high-tech, Google s’engage à acheter 200 mégawatts d’électricité issus du tout premier réacteur commercial de CFS, baptisé Arc, attendu pour les années 2030. En échange, CFS reçoit un joli chèque de la part de Google, dans une levée de fonds encore plus secrète qu’un mot de passe généré par Chrome. Pour la petite anecdote, leur dernière levée de fonds avait tout de même atteint 1,8 milliard de dollars en 2021, faisant de CFS le champion toutes catégories du financement dans le monde des startups de fusion.

Mais attention, ici, pas de promesses en fusion froide : cette fois, l’investissement ne chauffe pas pour rien. Bob Mumgaard, le PDG de CFS, se réjouit : « C’est un signal de demande très fort ». Autrement dit, Google ne veut pas juste des données instantanées, il veut aussi une énergie propre immédiatement disponible. Les travaux sont déjà lancés avec Sparc, un démonstrateur en construction près de Boston, tandis que la centrale Arc prendra racine en Virginie.

La fusion n’est plus de la science-fiction, mais la solution à la surcharge de nos serveurs assoiffés d’énergie.

Cette chasse à l’énergie par Google n’est pas un cas isolé. Microsoft avait déjà tenté le coup en 2023 avec Helion ; et tous les géants du web cherchent aujourd’hui la potion magique pour alimenter leurs data centers et satisfaire l’appétit gargantuesque de l’IA. Les experts prédisent même que la demande en électricité pour les centres de données va doubler d’ici 2030 : autant dire que la bataille pour l’énergie va devenir plus brûlante qu’un processeur non refroidi.

Google, fidèle à sa manie de tout planifier à l’échelle galactique, investit dans l’énergie à trois horizons : à court terme, solaire, éolien, batteries ; à moyen terme, géothermie et petits réacteurs nucléaires ; et pour les rêves un peu interstellaires (entendre « à long terme »), la fusion. Selon Michael Terrell, le chef de l’énergie avancée chez Google, miser sur la fusion, c’est anticiper quand tout le reste — soleil, vent et autres — ne suffit plus à faire tourner la boutique non-stop.

Pourquoi s’entêter à vouloir de la fusion ? Parce qu’elle promet une énergie propre, continue, sans caprices de météo ni d’emplacement géographique. Selon Mumgaard, quand la première centrale Arc tournera, la demande pour la fusion devrait « exploser » (mais, rassurez-vous, uniquement dans le bon sens du terme). Peut-être qu’un jour, au lieu de demander « Google, quelle est la météo ? », on lui demandera « Google, ton électricité vient-elle d’un soleil miniature ? ».

Au final, les serveurs Google risquent bientôt de tourner au supercarburant du futur. Et côté blague, on peut déjà entendre dans les couloirs : « Chez Google, on avait la recherche à la vitesse de la lumière… maintenant, on aura la fusion instantanée ! »

Source : Techcrunch

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