white crew cab pickup truck

Credits image : Erik Mclean / Unsplash

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Slate, Side Story : Un pick-up à prix cassé… ou cassé tout court ?

« Un pick-up à moins de 20 000 dollars ? Et pourquoi pas une Tesla qui sert le café pendant qu’on y est ! » Bon, trêve de plaisanterie, l’histoire de Slate Auto, la start-up électrique propulsée dans l’univers des véhicules comme un Elon sur une fusée SpaceX – mais pour le prix mini, on repassera…

En avril dernier, Slate Auto a jailli fièrement de l’ombre (de Jeff Bezos, rien que ça), promettant une camionnette électrique qui ferait frétiller les banquiers : à moins de 20 000 dollars, grâce à l’aide du crédit d’impôt fédéral de 7 500 dollars. Hop, le slogan était partout : sur le site, dans les communiqués, et peut-être même tatoué sur le bras du community manager.

Mais patatras ! C’était sans compter sur la dernière pirouette du président Trump : un projet de loi fiscale qui, en plus d’ajouter une nouvelle couche de suspense à la politique américaine, prévoit de mettre fin au fameux bonus de 7 500 dollars dès le mois de septembre. Du coup ? Exit la promesse du prix plancher : ni pub ni slogan alléchants — et toujours pas d’étiquette claire sur le futur coût du pick-up, « après crédit » ou non.

La voiture la moins chère d’Amérique pourrait ne jamais voir le jour… mais au moins, on aura vu le teasing le plus rapide de l’histoire des start-up !

Interrogé sur le sujet, Slate préfère jouer la carte du silence, genre « on ne commente pas les faux départs ». Le lancement officiel est prévu pour, tenez-vous bien, fin 2026 au plus tôt… Si jamais vous avez gardé votre tirelire Transformers d’enfance, c’est le moment où jamais ! D’autant que Slate mise tout sur la personnalisation, donc entre nous, qui veut vraiment du véhicule de base ?

Chez Slate, le sous-20K était le super-pouvoir marketing qui devait faire exploser les précommandes (coucou les 100 000 réservations en 2 semaines !). Mais on dirait qu’à force de courir après le low-cost, l’industrie auto s’est pris une haie fiscale en plein virage.

N’empêche, lors de la grande messe de lancement, Jeremy Snyder, boss de la com’ chez Slate, s’est lancé dans un plaidoyer pour l’automobile abordable, accusant le secteur d’avoir « conduit les prix vers des sommets inaccessibles ». Ambitieux ? Certainement. Mais pour l’instant, la route vers le pick-up magique reste semée… de promesses non tenues.

Chris Barman, le patron, jure pourtant qu’il va « enfin fabriquer le véhicule abordable tant promis et jamais livré ». Un rêve américain version rechargeable, mais pour voir l’éclaircie, il faudra surtout surveiller… les orages législatifs !

En résumé, chez Slate Auto, on pensait toucher le jackpot, mais c’est la fin du bonus : la partie se joue désormais sans crédit. Allez, encore une fois, le mirage du « pas cher électrique » part… en fumée (verte, bien sûr) !

Source : Techcrunch

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