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Credits image : Saketh Garuda / Unsplash

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L’Art du « F*ck off » selon Musk

Comme disait mon grand-père en branchant son tout premier ordinateur: « Quand ça veut pas, ça veut pas! » C’est un peu l’énergie qu’a dégagée notre cher Elon Musk récemment. Pendant la conférence DealBook, quand on a titillé le grand manitou sur la petite pause publicitaire que certains annonceurs s’offrent sur X, suite à un petit endorsement sur une théorie conspirationniste antisémite, notre ami Elon a eu cette réplique cinglante : « Go fuck yourself ». Oui, t’as bien entendu, Linda.

Andrew Ross Sorkin croyait sans doute avoir un scoop. Il demande tout de go à Musk si la pause des publicités sur X lui pose un problème. La réponse fuse, directe et politiquement très incorrecte, mais qu’attendre d’autre de la part de l’homme qui twitte plus vite que son ombre? « Si une entreprise essaie de me faire du chantage avec ses publicités, tu sais ce qu’elle peut faire? Se faire voir! Clair, non? »

Le public, incluant Bob Iger, le patron de Disney présent dans la salle, en reste pantois. Musk fait des signes à Bob et semble plutôt détendu pour quelqu’un qui vient de dire à ses anciens financiers d’aller se promener. Au-delà de la bravade, ce n’est pas vraiment la stratégie rêvée pour aider sa plateforme de publicités et accueillir comme il se doit Linda Yaccarino, fraîchement nommée CEO et censée être le pont entre le monde des annonceurs et ce nouveau X un peu turbulent.

Musk ne semble pas enclin à l’apaisement avec les annonceurs, ce qui représente un sacré pari pour l’avenir de X.

« Vous voulez jouer à cela? Vous tuerez l’entreprise! », continue Musk. Il prévoit même de documenter « en détail » la chute que représenterait le boycott des annonceurs, pour inscrire dans l’histoire leur rôle dans l’effondrement potentiel de X. Une manière quelque peu épique de voir les choses, non?

L’attributaire de X s’était déjà frotté à des ONG comme Media Matters et la Anti-Defamation League, les menaçant de poursuites juridiques pour leurs rapports qui fragiliseraient les relations entre les annonceurs et X. Des poids lourds tels qu’Apple et Disney faisant partie des derniers à suspendre leurs investissements sur la plateforme. Le bras de fer est lancé.

Dans le tweet « de la vérité vraie », un utilisateur de X avait accusé certaines communautés juives de répandre « la haine dialectique envers les blancs ». Musk, après avoir qualifié ce message de « vérité absolue », a reconnu le geste « idiot » et s’est excusé. Cependant, cela ne l’a pas empêché de retweeter une théorie du complot débunkée le lendemain. Bon, au moins il l’a effacé par la suite…

Le plus drôle dans cette affaire, c’est que selon le Center for Countering Digital Hate, X aurait un petit souci avec la modération des discours haineux sur sa plateforme. Il paraîtrait même que des annonces d’entreprises comme Apple et IBM se retrouvent à côté de publications élogeant l’idéologie nazie. X réplique, mettant en avant la « liberté d’expression » et accusant les rapports de « déformer la réalité de l’expérience X ». L’histoire est donc loin de se terminer, mais dites-moi, est-ce que toute publicité est bonne à prendre, même si celle-ci est criée par Elon Musk sur fond de polémiques? La réponse en 280 caractères ou moins.

Source : Techcrunch

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