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Credits image : Martin Sanchez / Unsplash

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Hyperloop One : Fin d’un Rêve Tubulaire !

« L’Hyperloop, ce n’est pas que de l’air… Enfin, presque ! » Ah, l’Hyperloop, ce doux rêve où nous serions tous emballés comme de petites pizzas dans d’énormes tuyaux à vide, fonçant à des vitesses décoiffantes. Hyperloop One, le projet chouchouté autrefois par le groupe Virgin de Richard Branson, va tirer sa révérence le 31 décembre, raconte Bloomberg News. Un clap de fin pour un scénario digne d’une série B tech : beaucoup d’argent dépensé, peu de kilomètres parcourus.

Depuis qu’Elon Musk a jeté l’idée sur papier en 2013, on nous vendait le Hyperloop comme le prochain TGV sous stéroïdes. Des investisseurs ont scruté le ciel en quête du prochain train volant, mais jusqu’à présent, on ne voit guère plus qu’une poignée de démonstrations technologiques et de contributions esthétiques au paysage désertique.

Hyperloop One, c’est l’histoire d’un serpent de mer technologique qui a vécu plus de transformations que mon vieux Nokia 3310. Des disputes juridiques croustillantes entre fondateurs aux changements de nom après des investissements juteux, l’entreprise n’a pas chômé dans le domaine des péripéties.

La folle épopée de l’Hyperloop trouve son terminus.

La saga prend des allures de soap opera, avec Richard Branson critiquant l’Arabie Saoudite après l’affaire Khashoggi, des projets annulés et des sièges laissés vides. DP World, armateur et opérateur de Dubaï, a fini par prendre les commandes du navire échoué, mais en capitaine économique aguerri, a vite orienté le vaisseau vers le fret et largué le nom Virgin comme on se débarrasse d’une cargaison encombrante.

Finalement, DP World écope des joyaux de la couronne d’Hyperloop One : les brevets. Quant au reste des biens de la firme, dont un circuit d’essai du côté de Las Vegas et divers matériels techniques, tout sera vendu au plus offrant. Comme le veut l’adage : après la pluie, le beau temps… ou après l’Hyperloop, les bonnes affaires pour DP World.

Pour résumer le périple de l’Hyperloop, il semble qu’après des montagnes russes financières et émotionnelles, le terme ‘hyper’ est resté, mais le ‘loop’, lui, a fait ‘pouf’. Alors qu’un chapitre de l’aventure Hyperloop se ferme, restons à l’écoute pour la prochaine révolution qui, espérons-le, ne manquera pas d’air. Quant à Hyperloop One, disons simplement qu’ils ont suivi l’adage : « Ce qui monte finit par redescendre »… sauf qu’ils ont oublié de repartir !

Source : Techcrunch

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