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Credits image : Tesla Fans Schweiz / Unsplash

Intelligence Artificielle
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Dojo à Buffalo : Quand Tesla Joue au Shogun des Superordinateurs

« Ils disent que l’argent ne peut pas acheter le bonheur, mais il peut acheter des superordinateurs, et c’est presque la même chose dans le monde tech! » Ainsi débute notre épopée informatique où Tesla, notre chevalier du renouveau électrique, s’apprête à débourser un chevaleresque demi-milliard de dollars dans la quête de l’intelligence artificielle autonome. Oui, Dame Hochul, gouverneure de l’état de New York, a proclamé cette nouvelle avec autant d’enthousiasme qu’une adolescente découvrant un message de son idole sur Twitter.

Tesla, marquis de l’électromobilisme, a judicieusement choisi Buffalo pour sa kyrielle de ressources en électricité, son vivier talentueux de cerveaux bien frais et ses espaces prêts à l’emploi qui n’attendaient que leur Dojo, un superordinateur conçu pour propulser ses chariots électriques dans l’aristocratie de l’autonomie. Qui aurait cru qu’au cœur de l’État de la pomme, on verrait pousser un arbre si technologiquement exotique?

Mais attention, le Dojo de Tesla n’est pas qu’un simple club d’arts martiaux pour bytes et circuits. Annoncée en grande pompe lors de la journée de l’IA en 2021, cette machine colossale a pour noble mission de digérer des montagnes de données vidéo issues des destriers motorisés de Tesla. Armé de ces informations, le Dojo affûtera l’intelligence artificielle qui doit un jour rendre obsolète le valet de pied (aussi connu sous le nom de conducteur).

Dojo, le projet ambitieux de Tesla pour une IA autonome, trouve sa demeure à Buffalo.

Buffalo, non contente d’être désormais le dojo de Tesla, tente de se défaire des ombres d’un passé moins glorieux. Jadis surnommée « Gigafactory 2 », la demeure fut le théâtre de promesses de toitures solaires révolutionnairement perplexes et la prodigieuse défection de Panasonic. Maintenant, on se repose plutôt sur le labeur de simples mortels étiquetant des données pour une version moins héroïque du logiciel Autopilot.

L’oracle Musk, parfois moins devin que Pif le chien, avait pourtant prédit une aventure périlleuse pour Dojo, avec un jackpot potentiel ridiculement élevé, oscillant dans les hautes sphères de centaines de milliards de dollars. Visiblement, les paris chez Tesla, c’est un peu comme les montagnes russes, mais avec des enjeux qui feraient pâlir un joueur de poker.

Malgré les acclamations qui ont loué le courage financier de ce demi-milliard d’engagement à Buffalo, il semble que Sir Musk ait relativisé la portée de ce trésor en rappelant, sur les terres virtuelles de X, que cette somme n’était qu’un modeste pécule au regard des capitaux que l’on compte déverser chez Nvidia, le forgeron de composants, pour l’année prochaine. Des milliards, Mesdames et Messieurs, voilà le prix d’une partie de Monopoly AI à l’échelle de notre ère.

Tout compte fait, si construire l’intelligence artificielle digne des meilleurs chevaliers de science-fiction coûte des milliards, chez Tesla, on semble décidé à ne point lésiner sur les moyens. Après tout, pourquoi apporter une épée à un combat de supercalculateurs? Que l’on se rassure, pendant que les rois de l’IA dégainent leur portefeuille, nous, nous pouvons poursuivre la quête du café parfaitement dosé – question de survie numérique, bien entendu.

Dojo à Buffalo : Quand Tesla Joue au Shogun des Superordinateurs

Source : Techcrunch

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