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Credits image : Ales Nesetril / Unsplash

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Le DMA est-il un véritable catalyseur pour la concurrence ou un frein déguisé pour l’innovation?

La récente régulation du Digital Markets Act (DMA) de l’UE, est-elle vraiment une aubaine pour les développeurs ou une entrave déguisée? Le PDG de Meta, Mark Zuckerberg, s’est joint aux critiques à l’encontre des nouvelles règlements d’Apple en vertu du DMA, qui obligent la firme à ouvrir sa boutique d’applications et à permettre l’utilisation de systèmes de paiement tiers. Mais quelle est la vraie portée de ce bouleversement réglementaire?

En théorie, n’est-il pas sensé que les nouvelles régulations du DMA visent à stimuler la concurrence en permettant à d’autres entreprises de gérer leurs propres boutiques d’applications et de collecter leurs propres paiements, contournant les commissions d’Apple? Cependant, le fait qu’Apple ait introduit de nouveaux frais, y compris un « Frais de Technologie de Base », ne complique-t-il pas la situation pour ceux qui choisiraient de se conformer aux règles du DMA?

Étais-ce envisageable que Meta, fort de cette nouvelle législation, lance sa propre boutique d’applications, une idée autrefois envisagée avec un magasin de jeux Facebook avant d’être contraint par Apple de retire toute fonctionnalité de jeu de son application? Pourquoi Meta a-t-elle finalement abandonné l’application de jeu Facebook en 2022, si désormais il y a une ouverture réglementaire potentiellement avantageuse?

Zuckerberg semble indiquer que Meta n’a aucunement l’intention de revenir sur sa décision de fermer son application de jeu en dépit des nouvelles règles du DMA.

Que révèlent les commentaires de Zuckerberg lors de l’appel sur les résultats du quatrième trimestre de Meta sur la volonté de l’entreprise d’explorer des alternatives aux App Stores en réponse au DMA? La position adoptée par Meta est-elle indicatrice d’une tendance plus large au sein de l’industrie technologique?

Meta est-elle isolée dans sa critique d’Apple ou rejoint-elle un chœur d’entreprises technologiques mécontentes? Des acteurs majeurs comme Epic Games, Spotify, Mozilla et Microsoft ont tous exprimé leur insatisfaction, qualifiant les actions d’Apple de « conformité malveillante », d' »extorsion » et de « pas dans la mauvaise direction ». Mais quel impact réel ces critiques auront-elles sur le paysage technologique et les stratégies de développement d’applications à venir?

En fin de compte, quels seront les conséquences de ces règles pour l’écosystème des applications et les utilisateurs? La DMA se révèlera-t-elle une loi qui encourage l’innovation ou un cadre réglementaire qui profite finalement aux grandes plateformes en place, plutôt qu’aux petites entreprises qu’elle prétend aider?

Source : Techcrunch

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