« Qui va à la chasse aux déchets, trouve parfois plus que des ordures! » – La saga des déchets chez Tesla, une histoire croustillante et éclairante.
Si rapide qu’on pourrait croire à un tour de magie Tesla, une plainte a été déposée et presque en un clin d’œil, Tesla a déjà signé un chèque pour se sortir d’affaire. Mais pas n’importe quel chèque: 1,3 million de dollars en pénalités civiles et un petit extra de 200 000 dollars pour rembourser les frais d’enquête, suite à des prétentions que la firme de good ol’ Elon a mal géré ses déchets dangereux dans ses installations californiennes.
La firme doit aussi mettre les bouchées doubles durant cinq ans pour s’assurer que ses poubelles ne renferment pas de petites horreurs toxiques. Des audits annuels seront menés par une tierce partie dans 10% de ses locaux, et Tesla réglera l’addition de ce contrôle qualité renforcé.
Tesla passe de zéro à héros en matière de déchets, du moins sur papier et par contrat signé!
Mais alors, qu’ont-ils ces 57 centres de service auto et ces 18 installations d’énergie solaire éparpillés à travers la Californie, sans oublier l’usine de Fremont qui fabrique des véhicules plus électriques que les éclairs de Zeus? Il semblerait que cette panoplie de sites jouait un peu trop avec des joujoux dangereux comme des peintures, des fluides et batteries en folie, le tout, apparemment, pas toujours dans les règles de l’art. Que voulez-vous, même dans la Silicon Valley, tout n’est pas toujours rose et éco-friendly!
Le parquet de San Francisco, menant la danse sur ce ballet juridique, révèle que tout avait été orchestré en coulisses. La plainte et le jugement concerté ayant été déposés en même temps le mardi, le magistrat a juste donné son coup de tampon aujourd’hui. C’est un peu comme si pendant que vous êtes encore en train de dire « cheese » pour la photo, vos nuggets sont déjà cuits et servis.
Tout est bien qui finit presque bien, excepté ces petites erreurs de tri qui peuvent mettre la planète sens dessus dessous. L’avocate de district de San Francisco, Brooke Jenkins, rappelle que ces précieuses voitures électriques, si élégantes et futuristes, ne sont pas épargnées par le mal des déchets dangereux lors de leur fabrication et entretien. Finalement, la loi californienne en environnement est claire, même pour les géants du tech: pas de passe-droit quand il s’agit de manipuler des déchets avec amour et précaution!
Tesla, de son côté, n’a pas traîné les pieds et a collaboré tout au long de l’enquête, opérant des changements pour mieux coller aux règlements. Après six ans de filature et de coups d’œil furtifs dans des poubelles moins innocentes qu’elles n’y paraissent, la saga trouve son épilogue juridique et financier.
Source : Techcrunch
