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Credits image : Brian McGowan / Unsplash

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SLIM ou l’art de l’atterrissage tête-bêche

« La meilleure façon de prédire l’avenir, c’est d’inventer un vaisseau spatial capable de se prendre les pieds dans les cratères. » N’est-ce pas ce que dirait un ingénieur spatial quelque part? On dirait bien que l’équipe SLIM de JAXA a pris cette maxime un peu trop au sérieux. Mais avant d’aller plus loin, saviez-vous que SLIM, ce petit engin malicieux de la NASA japonaise, a scratché son dernier selfie lunaire? Le 1er février, il a immortalisé son aventure rocambolesque avec un cliché digne d’un film noir, prélude à une nuit glaciale.

SLIM, c’est cet audacieux Smart Lander for Investigating Moon, un appareil qui a visé la gloire mais qui, dans un twist digne de M. Night Shyamalan, a fini à l’envers. Comme les panneaux solaires faisaient la tête en bas, pas moyen de recharger les batteries… Du coup, tout a été mis en veilleuse le 20 janvier pour sauver les meubles. Mais les contrôleurs mission, qui ne perdent jamais espoir, ont réussi à faire un petit coucou à SLIM, le réveillant de sa sieste forcée neuf jours plus tard.

Depuis, notre brave SLIM a joué les géologues avec sa camera spectrale multibande, analysant les roches du cratère Shioli comme un détective à la recherche d’indices sur la formation lunatique. Parce que figurez-vous que, selon une théorie, la Lune et la Terre auraient partagé un moment un peu violent, résultant de cet amas de roches qui gravite au-dessus de nos têtes. SLIM, dans sa quête de vérité, s’est donc donné pour mission de dénicher des échantillons précieux pouvant confirmer la rumeur.

SLIM, le petit engin qui a fait face à la nuit lunaire, nous rappelle que même dans l’espace, les choses ne se passent pas toujours comme prévu.

Malgré son orientation pour le moins inhabituelle, SLIM a été une étoile dans l’accomplissement de sa mission. Grâce à ses observations méticuleuses, les scientifiques espèrent percer les énigmes de notre voisine céleste. Avec ces données, JAXA compte bien jouer aux devinettes géologiques, et essayer de reconstituer le grand puzzle de la genèse lunaire.

La fin n’est cependant pas si sombre pour notre héros de métal ; bien qu’il ne soit pas prévu pour résister aux nuits glaciales lunaires, les têtes pensantes de la JAXA ont encore un rayon d’espoir. Quand le soleil refait surface, la communication sera rétablie, et qui sait, peut-être SLIM reprendra-t-il du service.

Certes, SLIM a piqué du nez dans une situation plutôt givrante au point où même les robots les plus costauds jetteraient l’éponge à -270 degrés Fahrenheit. Mais, tel un phénix de l’espace, SLIM pourrait se réchauffer aux premiers rayons du jour et revenir à la vie. Suspense cosmique garanti!

Source : Mashable

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