« L’argent ne fait pas le bonheur, mais il permet de payer son loyer », comme pourrait le dire le CEO de Faraday Future à son comptable avec un sourire jaune. Dans une saga digne d’un feuilleton à rebondissements, la startup troublée de véhicules électriques Faraday Future a, tant bien que mal, évité l’expulsion de son siège à Los Angeles. Ah, le drame immobilier, plus palpitant que la dernière saison de votre série Netflix préférée!
Le 2 avril, tel un chevalier en armure brillante, Rexford Industrial, le propriétaire des lieux, a accordé une trêve à notre héros électrique. Les termes de l’accord sonnent comme les règles d’un jeu de société compliqué : respecte-les et tu pourras rester dans ton humble demeure jusqu’en septembre 2025. Sinon, c’est la rue. Une épée de Damoclès qui doit certainement inspirer quelques sueurs froides dans les bureaux de Faraday Future.
« Dans la valse des millions, Faraday Future tente une nouvelle chorégraphie pour éviter la faillite. »
Cet arrangement survient alors que notre startup préférée semble vagabonder dans le désert de la trésorerie, avec un porte-monnaie plus sec que le Sahara: 8,5 millions en liquide au compteur, ce qui dans le monde des entreprises, équivaut à fouiller les canapés à la recherche de quelques pièces oubliées. Se greffe à ce tableau un retard dans la soumission de leur rapport financier annuel pour 2023, car, oups, les honoraires des consultants d’audit n’ont pas été honorés.
Le passé de Faraday Future ressemble à une série de rendez-vous manqués et de paiements éludés. La preuve, Rexford avait déjà dû porter l’affaire en justice en février, réclamant son dû, près d’un million de dollars de loyer impayé. Et comme dans tout bon mélodrame, notre protagoniste doit courir contre la montre pour régler ses dettes, avec une échéance au 30 avril pour éviter de se retrouver à la porte.
La chance, en revanche, semble avoir tourné le dos à Faraday Future dans une autre affaire similaire mais avec un différent propriétaire à San Jose. Il semblerait que la startup ait opté pour le mode “fantôme” en cessant tout simplement les paiements depuis décembre. Un petit air de déjà-vu, n’est-ce pas?
Source : Techcrunch