La quête de l’exploration lunaire a-t-elle franchi une nouvelle étape avec l’annonce de la NASA concernant la prochaine génération de véhicules lunaires ? La NASA a en effet confié à trois entreprises spatiales – Intuitive Machines, Lunar Outpost et Venturi Astrolab – la mission de concevoir ce qui pourrait devenir le prochain buggy lunaire. Pourtant, une seule de ces créations foulera le sol lunaire. Quels critères ont guidé ce choix, et quelle vision porte la NASA pour les futures missions Artemis ?
Les trois entreprises sélectionnées entament désormais une « phase de faisabilité » de douze mois, aboutissant à une revue de conception préliminaire. Après cela, une compétition plus serrée verra le jour avec une demande concurrentielle de propositions. Mais, quels sont les enjeux de cette prochaine étape pour ces entreprises ? À l’issue de ce processus, le grand gagnant, qui sera choisi pour non seulement concevoir le Véhicule Tout-Terrain Lunaire (LTV) mais aussi pour assurer son lancement et son atterrissage sur la Lune avant la mission Artemis V, planifiée pour ne pas débuter avant 2029, montre l’engagement considérable attendu.
Combien coûte l’avenir de l’exploration lunaire ? La NASA est restée silencieuse sur la valeur exacte des contrats, bien qu’Intuitive Machines ait révélé avoir reçu un contrat de 30 millions de dollars. Le coût total potentiel de tous les ordres de mission sur les 13 prochaines années atteindrait 4,6 milliards de dollars. Mais est-ce un investissement pour l’avenir ou un pari risqué sur des technologies encore en développement ?
L’avancée technologique et la collaboration entre entreprises pourraient redéfinir l’exploration lunaire.
Les détails techniques des propositions, tels que l’autonomie ou la technologie des batteries, restent confidentiels. La NASA a cependant précisé que le rover devra avoir une durée de vie incroyable de 10 ans et être capable de transporter deux astronautes en combinaison spatiale. Comment ces exigences façonneront-elles la conception finale des véhicules et leur utilité sur le terrain lunaire ?
Intuitive Machines dirige une équipe comprenant AVL, Boeing, Michelin et Northrop Grumman ; Lunar Outpost mène l’équipe « Lunar Dawn » avec Lockheed Martin, General Motors, Goodyear et MDA Space ; Astrolab collabore avec Axiom Space et Odyssey Space Research. Comment la diversité de ces collaborations impactera-t-elle l’innovation et la performance des véhicules proposés ?
Les contrats attribués sont les derniers en date dans le cadre du programme ambitieux Artemis de l’agence, qui vise à établir une présence humaine permanente sur la Lune. Cependant, pour explorer véritablement la surface, les astronautes auront besoin d’un véhicule adapté à l’environnement extrême du pôle sud lunaire. Comment ces nouveaux véhicules faciliteront-ils l’exploration et la science sur la Lune ?
Les futurs véhicules lunaires permettront aux astronautes de transporter du matériel scientifique, de collecter des échantillons de la surface et de voyager plus loin qu’à pied. Mais quand les astronautes ne seront pas sur la Lune, qui ou quoi prendra les commandes des LTV pour poursuivre l’exploration ? La capacité de ces véhicules à fonctionner à distance et à accueillir de nouvelles équipes d’astronautes sur la surface lunaire pourra-t-elle changer notre perception de l’exploration spatiale ?
Avec la campagne Artemis de la NASA, nous construisons les capacités nécessaires pour établir une présence et une exploration à long terme de la Lune. La mobilité révolutionnaire envisagée redéfinira-t-elle notre vision de la Lune et au-delà ?
Source : Techcrunch
