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Credits image : Andrew Neel / Unsplash

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Quand les chips sont down, le gouvernement Biden mise gros

« Dans le monde de la technologie, il est plus facile de promettre des milliards que de faire disparaître un e-mail embarrassant. » – Anonyme. C’est ainsi que l’on pourrait résumer l’ambitieux engagement financier du gouvernement Biden envers Samsung. Accrochez-vous, car nous allons plonger dans une saga de puces, de promesses et peut-être, de progrès.

Samsung vient de faire sautiller de joie les technophiles et les économistes en raflant jusqu’à 6,4 milliards de dollars de subventions grâce à la loi CHIPS. Cette manne financière ne vient pas seule; elle s’accompagne d’une promesse déjà faite par l’entreprise : investir 44 milliards de dollars de sa poche dans le grand Texas pour créer un « écosystème de semi-conducteurs ». Imaginez que, dans l’immensité texane, où les ranchs côtoient les data centers, des puces informatiques dernier cri vont bientôt voir le jour.

Au menu de cette gigantesque opération, finir de construire un campus à Taylor, Texas, qui sera le cerveau de la recherche et du développement de technologies logiques avancées. Mais le plus croustillant dans cette affaire, c’est qu’avec cette installation, Samsung compte bien mettre fin au globe-trotting de nos chères puces, qui jusqu’à présent devaient voyager plus que votre cousin globe-trotter pour être complétées. Un vrai casse-tête logistique que Samsung espère résoudre, renforçant au passage la chaîne d’approvisionnement mondiale.

« Samsung promet la lune au Texas, et le gouvernement Biden sort le carnet de chèques. »

Non contente de révolutionner Taylor, Samsung met également les bouchées doubles avec l’expansion de son site à Austin. Entre les deux, une promesse : transformer leur présence au Texas en un véritable écosystème pour les puces de pointe. Et qui dit gros projet, dit gros emploi : environ 21 500 postes seront créés, histoire de ne laisser personne sur le carreau. L’administration Biden ne lésine pas sur les moyens, avec 40 millions de dollars destinés uniquement à la formation.

La loi CHIPS, ce n’est pas seulement une histoire de gros sous entre les mains de Samsung. GlobalFoundries et Intel s’y mettent aussi, avec respectivement 1,5 milliard et jusqu’à 8,5 milliards de dollars en subventions. De quoi renforcer la production de puces aux États-Unis, réduire la dépendance envers les fournisseurs chinois et, au passage, jeter les bases d’une industrie plus autonome et florissante. Un plan ambitieux qui, sur le papier, a tout pour plaire.

En signant la loi CHIPS en 2022, Joe Biden n’a pas seulement voulu encourager la recherche et la fabrication de semi-conducteurs sur le sol américain. Il a lancé un défi : transformer l’Amérique en une superpuissance de la technologie, indépendante et autosuffisante. Avec 52 milliards de dollars en jeu, l’administration actuelle met les bouchées doubles pour que l’avenir des technologies soit made in USA.

Maintenant, la vraie question reste : ces milliards de dollars vont-ils vraiment propulser les États-Unis à la pointe de la technologie des semi-conducteurs, ou est-ce juste un joli coup de poker à l’échelle internationale ? Seul l’avenir nous le dira, mais une chose est sûre, quand il s’agit de chips, les États-Unis ne comptent pas rester à côté de la plaque… surtout si elle est à base de silicium !

Source : Engadget

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