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Credits image : Shamsul Alam Topu / Unsplash

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Google et le partage forcé : Le Goliath de la tech dans l’arène législative

« Si Internet est la jungle, Google en est sans doute le lion… mais même les rois font parfois des faux pas. » Dans le grand théâtre de la tech, Google s’est récemment trouvé sous les feux des projecteurs, non pas pour une de ses innovations technologiques, mais plutôt pour avoir joué les trouble-fêtes auprès de l’industrie journalistique californienne. Ah, ces Californiens, toujours prêts à innover, même dans les affaires légales!

Ce n’est un secret pour personne, les géants de la tech aiment moins partager leurs jouets, et encore moins leur argent. La pomme de discorde? La proposition de California Journalism Preservation Act (CJPA), qui aurait pour ambition de forcer ces géants numériques à sortir le porte-monnaie pour chaque lien vers un contenu journalistique californien partagé. Google, dans un élan de protestation que certains pourraient qualifier de caprice de milliardaire, a décidé de retirer des liens vers des médias californiens. C’est là que le News/Media Alliance, un regroupement de plus de 2200 éditeurs, entre en scène avec des lettres de doléances envoyées aux plus hautes instances juridiques des États-Unis.

« Google contre Goliath : quand les géants de la tech jouent à se faire peur. »

Le CJPA, c’était un peu l’espoir de renflouer les caisses des médias grâce à l’argent des géants numériques. Passée à l’Assemblée de l’État l’an dernier, cette loi avait tout pour plaire… sauf à Google. Dans un billet de blog, Google pleure misère, arguant que cette loi serait préjudiciable aux petits éditeurs et limiterait l’accès à une information locale variée. « Ne vous en faites pas, on protège le petit contre le gros ! », semble nous dire l’entreprise dont la capitalisation boursière flirte avec les mille milliards. On a connu plus convaincant comme argument.

Pour bien montrer les muscles, Google n’a pas hésité à lancer un « test », retirant quelques liens pour voir comment les choses se passeraient sans leur précieuse aide. « C’est pour votre bien, on teste juste quelque chose », explique Jaffer Zaidi, le VP des partenariats mondiaux des actualités chez Google, tout en mettant en pause tout investissement supplémentaire dans l’écosystème d’actualités californien. Une pause stratégique, en somme.

De leur côté, les membres du News/Media Alliance, avec des arguments aussi tranchants que les ciseaux d’Edward Aux Mains D’Argent, listent toutes les lois que Google pourrait enfreindre avec sa manœuvre. De la Lanham Act à la Sherman Antitrust Act, les accusations fusent, mais Google, tel un adolescent rebelle, semble dire « qu’ils viennent me chercher ».

Google n’en est pas à son premier coup d’essai. L’entreprise a déjà fait des pieds et des mains en Espagne et en Australie devant des législations similaires, avec des résultats pour le moins variés. En 2023, Google a généré plus de 73 milliards de dollars de bénéfices, et malgré cette manne financière, l’entreprise semble jouer à l’équilibriste sur la corde raide de la légalité et de la morale.

Pour finir sur une note plus légère, si Google était un super-héros, il serait probablement Iron Man : brillant, riche et parfois un peu trop sûr de lui. Mais comme le montre cette histoire, même Tony Stark doit parfois rendre des comptes. Et dans le match « Google contre le monde », le géant de la tech pourrait bien découvrir que sa cape d’invincibilité est en fait plus courte qu’il ne le pensait. Allez, Google, on sait que partager, c’est se soucier… surtout quand on n’a plus le choix !

Source : Engadget

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