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Credits image : Ales Nesetril / Unsplash

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Getir ou l’art de livrer… sa stratégie de survie.

« Ils ont voulu livrer la lune mais ont fini par s’écraser. » Dans le monde flamboyant de la livraison instantanée, Getir, le géant turc, avait pris son envol aussi rapidement que son concept le promettait. Mais aujourd’hui, il voit son empire s’effondrer avec l’annonce de son retrait des États-Unis, du Royaume-Uni et de l’Europe pour se recentrer sur son marché d’origine : la Turquie. Adieu expansion agressive, bonjour stratégie de survie qui semble laisser sur le carreau pas moins de 6 000 postes.

Cette décision amère tourne la page d’une stratégie d’expansion qui semblait insatiable, gobant des milliards en levées de fonds et avalant des concurrents à la peine pour se hisser au sommet. Pourtant, le revers de la médaille est amer : ces fermetures ne représentent que 7% de ses revenus, mais un coup dur pour l’emploi. En parallèle, Getir annonce, tel un phénix cherchant à renaître de ses cendres, une nouvelle injection financière pour prétendument allonger son sursis.

« Concentrons-nous sur la Turquie, » annonce Getir, pensant peut-être esquiver les turbulences d’un secteur au bord du précipice. Mais ils ne sont pas les seuls à battre en retraite, à l’image de Flink en Allemagne, consolidant ses positions et levant des fonds dans une ambiance plus glaciale que conviviale, illustrant parfaitement l’incertitude et la précarité du marché.

L’heure n’est plus à la fête dans le secteur de la livraison rapide, même pour les géants.

Entre licenciements et acquisitions déchues, Getir dévoile les dessous pas si glamour de l’expansion à tout va. La société, qui avait recruté à tour de bras lors de la pandémie en surfant sur la vague du shopping en ligne, se retrouve aujourd’hui à devoir dire adieu à une partie de son armée, dispersée aux quatre coins de l’Europe et des États-Unis. Malgré des levées de fonds vertigineuses atteignant plus de 2,3 milliards de dollars et l’acquisition de concurrents, l’entreprise doit faire face à la réalité crue d’un marché impitoyable.

L’aventure de Getir, démarrée en 2015, ressemblait à un conte de fées technologique où chaque commande semblait apporter son lot de promesses. Mais même les contes ont une fin, et celle de Getir s’annonce moins féerique. Après un élagage sévère de son personnel et une retraite stratégique de plusieurs pays, la société tente d’assurer ses arrières en se repliant sur son marché d’origine.

L’issue de cette saga nous rappelle que dans le royaume éphémère de la livraison instantanée, même les géants peuvent vaciller. Alors que Getir se cramponne à son trône en Turquie, il n’est pas certain que la course pour la survie soit terminée. Après tout, dans le monde de la tech, les licornes ne volent pas toujours haut très longtemps.

Si vous pensiez que la livraison express était la recette miracle pour conquérir le monde, Getir nous prouve qu’on peut vite passer de la livraison express à l’expresso serré, à méditer dans le coin café du siège, désormais bien tranquille, à Istanbul.

Source : Techcrunch

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