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Credits image : Austin Chan / Unsplash

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Construct Capital ou le Capital Constructif ? Quand la technologie prend racine dans le compost et les troncs d’arbres.

« En informatique, l’inattendu a souvent une adresse IP. » Cela pourrait résumer l’approche de Dayna Grayson, qui, loin de se laisser séduire uniquement par le chant des sirènes de l’intelligence artificielle générative, investit avec son entreprise Construct Capital dans des logiciels moins flamboyants mais potentiellement révolutionnaires pour les secteurs industriels. Par exemple, TimberEye, qui développe un logiciel de gestion verticale visant à devenir la référence du marché du bois, dans un secteur évalué à 647 milliards de dollars en 2021. Pas mal pour une entreprise qui compte les arbres, non?

Si compter les arbres vous semble terne, que dire de transformer les dépouilles humaines en compost? C’est le pari de Earth, une autre compagnie qui a su attirer l’attention de Construct. Dans un monde où la crémation équivaut à un road trip carbonesque de 800 km, proposer une alternative « verte » au dernier voyage pourrait bien être une idée d’avenir. Même si, avouons-le, l’idée a de quoi faire frissonner.

Transformer les industries fondamentales et les rites ultimes, tout un programme pour Construct Capital.

Toutefois, naviguer à contre-courant de l’hystérie AI n’épargne pas Grayson et sa co-fondatrice, Rachel Holt, des défis similaires à ceux de leurs contemporains, entre le timing des investissements et les indigestions financières de startups trop gavées de capitaux. Mais leur ambition semble payer, entreprenant d’amener l’innovation là où on ne l’attend pas, des startups industrielles aux solutions éco-responsables après la mort.

L’impact des tours de financement accélérés sur leurs investissements? Minime, grâce à une stratégie concentrée sur des entreprises en germe, démarrant dans un 2021 post-pandémique. Veho, par exemple, malgré ses montagnes russes financières, est salué pour sa gestion de l’incertitude économique, doublant ses revenus et conservant sa place de choix dans le portefeuille de Construct.

Le rôle des fonds de capital-risque cristallise des attentes évolutives. Loin de l’investisseur omnipotent, Construct se voit en partenaire conseil, apportant son expertise sans prétendre dominer ses participations. Une posture qui semble répondre aux désirs des fondateurs en quête de soutien actif, plutôt qu’une liberté sans balises.

Les Safe notes (accords pour de futurs capitaux propres) continuent d’attirer fondateurs et investisseurs par leur simplicité, malgré les complications potentielles. Grayson prône la clarté et conseille de capitaliser les tours de financement dès lors que les conditions de gouvernance s’épaississent.

Et quid de la concurrence idéologique avec Andreessen Horowitz et son « American Dynamism »? Pour Grayson, si certaines philosophies se chevauchent, l’approche de Construct demeure unique dans son aspiration à transformer fondamentalement les industries « traditionnelles ». À travers ces investissements, ils espèrent révéler des sociétés technologiques où l’on n’en attendait pas, avec toutes les promesses de valorisation que cela implique.

Source : Techcrunch

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