a group of mushrooms growing in the ground

Credits image : Tania Malréchauffé / Unsplash

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La révolution champignonnière : quand les déchets deviennent désirables

Comme on dit souvent : « À quelque chose malheur est bon. » Chez Joanne Rodriguez, ce malheur, c’est le déchet. Sa botte secrète ? Les champignons, qu’elle entraîne à transformer ces déchets en matières premières renouvelables.

Imaginez un univers où les champignons sont les nouveaux maîtres recycleurs, affairés à dévorer nos montagnes de déchets pour les métamorphoser en polymères semblables au plastique. Bienvenue dans le monde visionnaire de Mycocycle, où Rodriguez et son équipe cultivent l’espoir… à partir des ordures !

Aujourd’hui, presque tous nos plastiques sont issus du pétrole, et ils sont de gros méchants dans l’histoire du réchauffement climatique, d’après l’OCDE. Mais Mycocycle, dans sa cape de superhéros écologique, veut concurrencer les géants du plastique par une approche plus verte et croustillante, grâce à ses champignons affamés.

« Transformer les déchets en trésor, le coup de maître de Mycocycle. »

Le truc vraiment cool ? Ces champignons sont des agents doubles travaillant pour la nature. Ils digèrent tranquillement les polymères pétroliers tout en se faufilant dans leurs structures pour les décomposer. Rodriquez et sa bande ont même boudé la modification génétique, préférant une bonne vieille sélection naturelle pour dénicher les meilleurs gloutons.

Leur récente démo a de quoi clouer le bec aux sceptiques : ces champignons ont festoyé sur des déchets de construction, transformant ce qui était destiné à la poubelle en matériaux utiles. Meta (vous savez, les grands manitous derrière Facebook) a même laissé Mycocycle recycler les restes de leurs chantiers. C’est pas de la petite bière !

Après avoir dévoré tout ce qu’ils peuvent, une fois leurs estomacs de champignons bien pleins, ces héros microscopiques se voient offrir une retraite bien méritée… sous forme de produits utiles comme de l’isolation ou des panneaux acoustiques. Et le voyage ne s’arrête pas là; une fois que ces produits auront vécu leur vie, ils pourront retourner dans le cycle de Mycocycle. Plutôt sympa, non ?

Depuis sa création en 2018, Mycocycle ne chôme pas et lorgne déjà sur le marché juteux du recyclage des pneus usés. Avec une récente levée de fonds de 3,6 millions de dollars, l’équipe est parée pour rendre notre planète un peu moins plastiquée et un peu plus champignonesque.

Cette startup montre qu’avec un peu d’imagination et beaucoup de champignons, on peut non seulement rêver d’un monde sans déchets plastiques mais vraiment œuvrer pour le créer. Et qui aurait cru que la clé pour un avenir durable pourrait être trouvée dans un simple champignon ? Ce n’est pas vraiment ce à quoi on s’attendait en commandant une pizza aux champignons, mais c’est certainement une surprise bienvenue!

Source : Techcrunch

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