« Un petit Shoot a Reading? C’est plus amusant que le latin ! » – Somebody, quelque part.
Derrière chaque succès fulgurant se cache une anecdote qui fait sourire. C’est le cas de Speak, l’application d’apprentissage des langues propulsée par l’IA. Depuis son lancement en 2019 en Corée du Sud, Speak a séduit plus de 10 millions d’utilisateurs tout en doublant sa base de fans chaque année. Le tour du monde en 40 pays est devenu une promenade de santé pour cette jeune entreprise.
Et ce n’est pas tout ! Les investisseurs, voyant le potentiel de Speak, ont vidé leurs tirelires pour soutenir cette croissance. On parle d’une petite série B de 20 millions de dollars conduite par Buckley Ventures, avec la participation de fonds prestigieux comme OpenAI Startup Fund et Khosla Ventures. En accumulant 84 millions de dollars, le petit poucet a maintenant une valorisation de 500 millions de dollars. Pas mal pour une entreprise fondée par deux cerveaux de la bourse Thiel en 2014!
Speak se distingue par son approche unique de l’apprentissage linguistique : plutôt que se contenter de vous faire mémoriser des listes interminables de vocabulaire, elle se concentre sur la pratique de la parole avec des leçons bien ficelées. Si vous avez toujours rêvé de parler comme un natif sans béquilles grammaticales, Speak est votre nouvelle meilleure amie. Pensez-y comme un Duolingo sous stéroïdes… de conversation!
Parler n’est plus seulement d’argent, c’est une question de valorisation!
Après avoir conquis les amateurs d’anglais et de espagnol grâce à un modèle de reconnaissance vocale fait maison, Speak s’apprête à charmer les francophones. Zwick, le CEO, joue la carte du mystère quant à la date de lancement en français, mais cela promet d’être aussi attendu que la sortie d’un nouvel iPhone.
Quant au modèle économique, Speak mise sur un abonnement à 20 dollars par mois ou 99 dollars par an pour un accès complet, incluant des matériaux de révision et des cours ponctuels. Avec des bureaux éparpillés entre San Francisco, Séoul, Tokyo et Ljubljana, et une équipe de choc de 75 personnes, Speak continue de développer des modèles pour offrir encore mieux en temps réel, surtout en ce qui concerne le ton et la prononciation.
En somme, Speak n’est pas là pour vous laisser sans voix, bien au contraire! Il est là pour que vous puissiez enfin dire plus que “Bonjour” lors de votre prochain voyage à l’étranger. Alors, prêts à briser la barrière de la langue?
Source : Techcrunch
