« Même Mars a besoin d’une coupe de cheveux de temps en temps. » Voilà ce que pourraient dire les ingénieurs de la NASA, alors qu’ils envisagent une nouvelle version améliorée de leur célèbre hélicoptère martien, Ingenuity, qui a captivé le monde entier par ses vols audacieux sur la planète rouge.
Bien que la vitesse de croisière d’Ingenuity ait dû céder à la robustesse martienne après plus de 70 vols réussis, sa performance ébouriffante a incité la NASA à rêver plus grand. Imaginez un hélicoptère capable d’effectuer des vols au-dessus des terrains les plus inaccessibles tout en transportant des instruments scientifiques ! C’est exactement ce que la NASA envisage avec son « Mars Chopper », un projet dont le concept pourrait bientôt prendre son envol.
La vidéo ci-dessous (ou ci-dessus, avouons-le, nous vivons encore dans une ère où la gravité fait ce qu’elle veut) présente un modèle à six rotors principaux, contrastant avec les deux de son prédécesseur. Une telle configuration devrait permettre d’améliorer sensiblement l’efficacité du vol et d’élargir le champ d’exploration – un changement de design qui a tout pour plaire aux amateurs d’aérodynamique.
« Quand la volonté de voler se heurte à la gravité de la situation, l’innovation devient l’hélicoptère de secours. »
Mais ne nous emballons pas trop vite, car il y a des obstacles à surmonter avant que ce rêve ne se concrétise. Voler sur Mars, ce n’est pas de la tarte (ou du pudding spatial). Avec une atmosphère qui ne fait qu’un pour cent de celle de la Terre, il faut des efforts herculéens pour faire décoller un engin. Ingenuity démontra la possibilité de cela en tournant ses pales à une vitesse folle de 2400 révolutions par minute.
Ce succès a donné à la NASA la confiance de se pencher sur l’avenir de l’aviation sur Mars. Imaginez un hélicoptère de plus de neuf kilos, capable de parcourir près de trois kilomètres par jour en quête de secrets martiens – on est presque prêt pour le « Mars Air Show ». À côté de cela, l’agence envisagerait même un avion martien – décollages et atterrissages verticaux inclus !
Sur un monde extraterrestre sans pistes d’atterrissage, ces futurs aéronefs pourraient devenir les véritables pionniers de nos explorations spatiales. Après tout, même sur Mars, il faut parfois savoir donner un petit coup de vent à ses envies d’évasion.
Et qui sait, on finira peut-être par entendre : « La prochaine fois, réservation pour un aller simple en première classe vers Olympus Mons, s’il vous plaît ! »
Source : Mashable