« La politique, c’est un peu comme un logiciel : si ça ne se met pas à jour, ça plante. » Voilà une pensée amusante qui pourrait bien s’appliquer au récent événement tumultueux dans le monde politique américain. Nous voilà revenus dans une incroyable boucle temporelle où, lors d’un rassemblement digne d’un blockbuster hollywoodien, l’ancien président Trump a sorti le grand jeu en signant une pléiade de décrets sur scène après la cérémonie d’investiture.
Armé de son stylo comme d’un sabre laser, Trump a annulé pas moins de 78 ordres exécutifs de la mandature précédente. Le grand méchant loup présidentiel a notamment ciblé les directives d’octobre 2023 sur l’IA, un document farfelu qui essayait de mettre les points sur les i (et les barres sur les t) en matière de standards sécuritaires et de protection des consommateurs. Paraît-il, cet ordre souhaitait également réchauffer le marché de l’emploi fédéral en mode IA. Qui aurait cru qu’un cauchemar algorithmique puisse réduire la crise de l’emploi ?
En secouant la baguette magique policy, certains des ordres annulés concernaient des sujets aussi divers que les réponses à la pandémie, l’immigration ou encore le changement climatique. Pang! Il a même osé retirer une fois de plus les États-Unis de l’accord de Paris. On dirait un jeu où le bouton reset est devenu la meilleure option pour s’échauffer avant d’attaquer de nouvelles parties.
Repousser l’IA pour avancer les enjeux climatiques ? On a hâte de voir où ira ce marathon !
Pour Biden, ces ordres exécutifs reflétaient un engagement envers un avenir où la sécurité IA et l’inclusivité rangent un œuf paisible dans le panier des politiques publiques. Mais pendant que les codes bzzzzt! avec Trump, il faut bien admettre que cette approche relance le débat sur le rôle de l’IA. Le landeau institutionnel aura-t-il besoin de plus qu’un simple talisman pour éviter les pannes du système ?
Quant à sa deuxième sortie de l’accord de Paris, cela rappelle étrangement une personne qui rentre puis ressort d’une fête en criant “C’est moi le patron !”. Trump toujours aussi prévisible qu’un algorithme mal réglé ? Peut-être. Mais il prouve encore une fois que le passé peut s’écrire en boucle, même dans la politique X fois millénaire.
Alors, prêt à remettre à jour votre logiciel politique intérieur après cet article turbulent ? Un conseil, évitez le reboot intempestif et gardez votre IA alignée avec le bon sens. Après tout, annuler des ordres pour les ressusciter ensuite pourrait presque être vu comme…du politique-trois-en-un!
Source : Engadget