« Les robots ne prennent pas nos emplois… ils les partagent avec nous ! » Dans l’univers effervescent de la technologie, où l’innovation est aussi fréquente que les mises à jour de vos applications préférées, Workday, le géant des ressources humaines, vient de faire parler de lui encore une fois. Imaginez une salle pleine d’intelligences artificielles qui sirotent du code comme si c’était un cocktail : voilà à quoi devrait ressembler le nouveau produit de Workday.
Ce mardi, en direct depuis la Silicon Valley, Workday a levé le voile sur le Workday Agent System of Record, un hub centralisé et en quelque sorte la conciergerie pour gérer vos agents IA, qu’ils aient été recrutés par Workday ou un autre employeur. À l’image d’un tableau de bord pour neuro-robots, cette plateforme offre une visibilité totale sur les missions et les performances de vos agents numériques, tout en vous permettant d’activer ou désactiver des compétences comme si vous jongliez avec des interrupteurs.
Carl Eschenbach, chef d’orchestre de Workday, a souligné l’importance de ce nouvel outil en disant qu’à mesure que notre « main-d’œuvre numérique » croît, une telle interface s’impose pour garder le contrôle – pensez à Alexa qui aurait le don de commander votre équipe entière, mais sans les blagues (quoi que…). Dans un monde où AI pourrait facilement s’inviter dans vos fichiers confidentiels, cette initiation est une nécessité. Avec cette innovation, Workday espère calmer les angoisses et ouvrir la voie à une adoption plus sereine de l’intelligence artificielle.
En gros, c’est une affaire de robots, mais pas comme vous le pensez.
Mais attendez, il ne s’arrête pas là ! Workday a aussi annoncé une toute nouvelle flotte d’agents IA spécialisée dans différents secteurs, notamment la paie, les contrats et l’audit financier. Après une première vague d’agents en septembre focalisée sur le recrutement et la mobilité des talents, la firme continue de tracer sa route numérique.
La grande originalité chez Workday ? Ces agents sont conçus davantage pour remplir des rôles que des tâches. David Somers, officier en chef des produits, explique que cela leur confère une expertise et une connaissance spécifiques qui les rendent plus collaboratifs avec les humains. Imaginez, enfin, un agent IA qui ne se contente pas de recopier bêtement, mais qui sait ce qu’il fait !
Pour les entreprises, maîtriser l’orchestre des intelligences artificielles ne coûtera pas un centime, mais la danse avec les agents IA sur mesure de Workday restera payante. Ironiquement, cette parade brillante intervient une semaine à peine après l’annonce du licenciement de 1 750 employés, soit 8,5% du personnel de Workday. Prendre un virage IA, c’est parfois aussi un devoir de repli pour mieux rebondir.
En somme, Workday refuse de voir le futur sans risque et prône une gestion harmonieuse des robots et des humains… peut-être pas main dans la main, mais code dans code. Comme quoi, un jour, même les cartes de visite auront leur version numérique avec une once d’esprit artificiel. Ou comme on dit dans le méta univers du travail : qui sème du code, récolte la filière AI.
Source : Techcrunch