« Quand tu grimpes l’échelle du succès en IA, assure-toi qu’elle est bien adossée au bon mur. » Ah, Microsoft, ce géant de la tech souvent perçu comme l’ami de la créativité logicielle, a décidé de lâcher la main de son acolyte de longue date, OpenAI, pour voguer vers ses propres aventures d’intelligence artificielle. Avis aux aventuriers du code, la compétition fait rage et Microsoft ne va pas y aller mollo.
D’après les infos glanées ici et là, notamment par The Information, Microsoft a travaillé d’arrache-pied pour développer des modèles « raisonnement » qui se posent là, comparables à ceux d’OpenAI tels que l’o1 ou l’o3-mini. Et devinez quoi, OpenAI a refusé de partager les détails techniques sur o1 avec Microsoft, histoire de jeter un peu d’huile sur le feu des rivalités en coulisse.
La saga ne s’arrête pas là. Selon d’autres sources croustillantes de Bloomberg, Microsoft a mis au point une famille de modèles appelée MAI qui pourraient donner du fil à retordre aux créations d’OpenAI. Imaginez une API pour ces bijoux technologiques qui pourrait débarquer cette année, après tout, il n’y a pas de temps à perdre dans cette course de Nascar technologique.
En somme, entre Microsoft et OpenAI, l’ambiance est froide mais les processeurs chauffent.
En parallèle, notre cher Bill Gates (enfin, disons Microsoft) a l’œil sur d’autres horizons. Ils testent déjà des modèles d’IA d’acteurs majeurs comme xAI, Meta, Anthropic, et DeepSeek. Nul doute que Copilot pourrait bientôt avoir un nouveau cerveau en coulisse, autre qu’OpenAI. Et pour ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier, Microsoft a sorti le grand jeu en recrutant Mustafa Suleyman, cofondateur de DeepMind et Inflection, pour piloter ses efforts en IA.
Pour toutes ces raisons, il semblerait que Microsoft ait décidé de jouer la carte de l’indépendance, car après tout, qui a dit que la fidélité était une vertu dans le monde tech en constante ébullition ? Évitez de garder les œufs dans le même incubateur, dirait-on dans les réunions de la salle de conférence. Néanmoins, cela nous rappelle que dans la danse avec l’IA, peut-être qu’en changeant de partenaires, on finit par marcher sur nos propres pieds.
En bref, au royaume de l’IA, Microsoft ne veut plus être le copilote mais bien le pilote de sa propre innovation. Voilà de quoi pimenter un peu plus la compétition entre les géants. Ah, et au cas où vous vous demanderiez, peut-être qu’à terme, with Microsoft’s “Copilot”, le “co” ne serait-il pas pour “copain”, mais pour “compétiteur”.
Source : Techcrunch
