« La technologie, c’est fantastique… sauf quand ça ne l’est pas. » Voilà une devise qui pouvait résumer la dernière année tumultueuse d’OpenAI, ce colosse de l’intelligence artificielle qui a secoué le monde avec son complice numérique, ChatGPT. Depuis son lancement en novembre 2022, ce chatbot générateur de texte n’a cessé de se réinventer, accumulant des millions d’utilisateurs hebdomadaires comme un rock band en tournée mondiale.
2024 s’est avéré une année charnière pour OpenAI. En collab’ avec Apple, le géant californien s’est aventuré dans l’univers des modèles génératifs avec Apple Intelligence. Pendant ce temps, son compagnon de route, GPT-4o, a appris à parler comme une star de radio aux cordes vocales en or. Cerise sur le gâteau, Sora, un modèle de génération texte-vidéo, promet de transformer les écrans en toiles animées, ou du moins, c’est ce qu’on espère de ce film en cours de tournage.
Loin d’être un long fleuve tranquille, OpenAI a aussi traversé quelques tempêtes. Des départs de cadres emblématiques comme Ilya Sutskever et Mira Murati ont secoué le navire, tout comme les vagues des actions en justice pour violations du droit d’auteur par des groupes de presse dirigés par Alden Global Capital. Sans oublier le bon vieux Elon Musk qui s’est interposé dans la transition vers une structure à but lucratif avec la finesse d’un bulldozer dans un magasin de porcelaine.
En résumé, OpenAI s’efforce de garder la cadence dans une course effrénée où chaque pas est minutieusement surveillé.
Avec 2025 à l’horizon, OpenAI doit non seulement faire face à la concurrence croissante de rivaux chinois comme DeepSeek, mais aussi maintenir ses relations avec Washington, tout en s’embarquant dans une aventure titanesque de 50 milliards de dollars pour créer des data centers. Parallèlement, on entend des murmures annonçant une possible levée de fonds historique, de quoi faire rougir tout magnat de la tech qui se respecte.
Malgré les tumultes, OpenAI continue d’innover. Les données montrent que ChatGPT bouillonne d’activités créatives, notamment avec une fonctionnalité de génération d’images qui a capturé l’imagination de ses utilisateurs, générant d’innombrables images façon Studio Ghibli. Toutefois, ces innovations posent aussi leur lot de questions sur la propriété intellectuelle, prouvant que même l’IA aime flirter avec l’art.
Pour une startup qui n’anticipait pas de trésorerie positive avant 2029, OpenAI affiche une croissance colossale de ses revenus, prévoyant de tripler pour atteindre 12,7 milliards cette année. Et si vous pensiez que c’était facile d’être un triple enfant de l’IA, détrompez-vous, chaque algorithme à un prix élevé à payer. Alors malgré les défis, OpenAI semble bien décidé à rester dans la course, prouvant que dans le monde de la tech, le plus malin est souvent celui qui sait danser entre les lignes de code. Alors, êtes-vous prêts à surfer sur l’IA-titude?
Terminons avec une pensée détournée du classique : « OpenAI, un modèle à suivre… mais attention aux bugs, ils sont toujours dans la matrice! »
Source : Techcrunch