« Si vous ne pouvez pas expliquer quelque chose simplement, c’est que vous ne l’avez pas bien compris. » – Albert Einstein. Bon, pour être honnête, je pense qu’OpenAI et Anthropic ont compris qu’être étudiant, c’est aussi parfois être le roi de la procrastination à la recherche d’une aide rapide et fiable.
Actualité brûlante du côté des amphis virtuels ! OpenAI a décidé de donner un coup de pouce aux étudiants avec son offre ChatGPT Plus. Jusqu’à la fin du mois de mai, les jeunes cerveaux académiques des États-Unis et du Canada pourront accéder gratuitement à GPT-4o, la crème de la crème des modèles de langage, ainsi qu’à un tout nouveau joujou numérique : un outil de génération d’images. Parez-vous pour le sprint final des examens avec cette boîte à outils high-tech !
Une aide précieuse qui ravit les étudiants… et risquerait de faire froncer quelques sourcils parmi le corps enseignant !
Alors que nos étudiants sont souvent en quête de sources fiables et… à portée de clic, OpenAI ouvre en grand les portes de son jardin d’Éden numérique. Non content de fournir son outil Deep Research qui compile des rapports à partir de centaines de sources en ligne, l’offre Plus inclut aussi un accès prioritaire pendant les heures de pointe et des quotas de messages augmentés. Bref, le rêve de tout procrastinateur averti !
À l’heure où un tiers des jeunes adultes entre 18 et 24 ans avouent déjà utiliser ChatGPT pour leurs études, selon OpenAI, la logique d’Anthropic est quelque peu différente. Proposant Claude for Education, l’entreprise rival cherche à faire d’Anthropic un mentor plutôt qu’un prestataire de réponses. Leur stratégie repose sur un mode d’apprentissage incitant les étudiants à trouver par eux-mêmes la solution. Malin, non ?
Et voilà que la bataille virtuelle entre OpenAI et Anthropic soulève une question de taille : faut-il privilégier la facilité et le tout-cuit ou encourager la démarche autonome et l’effort ? Tandis qu’Anthropic amorce des partenariats avec des universités pour offrir Claude gratuitement, OpenAI joue la carte technologique pure. Loin de nous l’idée de distribuer des bons points, mais il semblerait que le monde académique doive dorénavant jongler entre ses aspirations d’intégrité et les tentations du numérique.
En quelques clics et quelques arguments plus tard, que restera-t-il de nos chères têtes blondes ? Eh bien, il semblerait que l’on doive désormais se demander si une dissertation bien rédigée est due à un neurone ou à un algorithme. Allez, ne soyons pas chauvins et reconnaissons que, parfois, il est bon de sortir de sa bulle… Ou de son « bubble sort », devrais-je dire ?
Source : Engadget
