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Credits image : Jason Goodman / Unsplash

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Retour vers le Futur… et les Vieilles Habitudes

« Remettre la clé du bolide à celui qui l’a planté dans le mur, c’est oser croire qu’il saura éviter les prochains nids de poule. » Eh bien, chez Faraday Future, ils prennent clairement la route la moins prudente ! Le retour très attendu (ou redouté, selon à qui l’on demande) de Jia Yueting à la tête de la startup électrique secoue la planète auto – enfin, au moins une petite secousse de 12 volts.

Après avoir été mis sur la touche il y a trois ans pour suspicion de fraude – et pendant que la SEC continue de zieuter sous le capot – le fondateur Jia repasse du statut d’observateur lointain à… co-CEO, s’il vous plaît. Aux commandes de la finance, du juridique, et de la chaîne d’approvisionnement, Jia partage désormais la banquette avant avec Matthias Aydt, qui n’est lui-même pas connu pour toujours tenir la route, ayant offert un joli bonus pour dégager un siége du conseil d’administration au plus fort d’une querelle interne. Chez Faraday, on aime le permis à points… de suspension.

Et la surprise du chef ? En coulisses, Faraday Future a tout l’air d’un grand repas de famille (avec tous les embrouilles qui vont avec) : le mois dernier, ils ont nommé Jerry Wang, neveu adoré (?) de Jia, comme président – alors même que ce Jerry avait, rappelons-le, quitté le navire en 2022 pour « manque de coopération » lors de l’enquête interne. Un casting digne d’une série Netflix – à un détail près, ici les rebondissements coûtent des milliards, pas seulement des pop-corns.

Quand la réalité dépasse la fiction, chez Faraday Future, le futur s’annonce… plein de virages.

Mais revenons à nos batteries. Fondée en 2014 au rythme de l’ascension fulgurante de Jia dans l’électronique et le streaming en Chine, Faraday Future devait être la Tesla des nouveaux riches. Sauf qu’entre temps, l’empire chinois de Jia s’est écroulé plus vite qu’une batterie 9V en hiver, et notre héros autoexilé s’accroche, envers et contre tout, à son rêve américain : un bolide électrique ultra-luxueux, la FF91. Dix ans et plus de 3 milliards de dollars plus tard, la voiture est bien là… ou du moins sur les photos. Côté ventes : une petite douzaine. Oui, même les boulangers font mieux chaque matin.

Si on en croit les rumeurs (et quelques procès, aussi), Faraday n’est pas non plus la marque la plus transparente sur ses chiffres : certains achats pourraient bien avoir été un peu… généreusement embellis. Mais après tout, qui n’a jamais un peu gonflé l’histoire de son premier baiser ou de sa première voiture ?

À la fin, cette pièce de théâtre électrique (tragi-comique) n’a qu’un message : quand on pense avoir touché le fond du réservoir, parfois, on trouve un nouveau tunnel à creuser… ou à électrifier. Faraday Future garde son nom, mais pour l’instant, il faut dire que l’avenir tarde un peu à brancher la prise.

Allez, on croise les câbles pour la suite : avec toute cette énergie dépensée en manœuvres internes, on pourrait au moins espérer qu’un jour Faraday nous éblouisse… sans sauter les plombs.

Source : Techcrunch

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